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[Société] ‘’ Le bateau de l’illusion ‘’ de l’artiste peintre Yapo Ayéa René qui met en lumière les dangers de l’immigration


Abidjan, le 05-1er– 2021 (lepointsur.com) C’est avec la masse d’une composante picturale remarquable, à grandes orientations de pierre de touche aigue que l’artiste peintre Yapo Ayéa René s’est fait remarquer ces derniers temps.

Toutefois à la suite de certaines valeurs dont prône l’artiste peintre à savoir la paix, la cohésion sociale, l’amour, l’unité… la thématique de l’immigration clandestine est dans sa profession de foi une expression fondamentale.

Bien connu par la qualité et la pureté de son art d’où son surnom ‘’ Le prophète de la peinture ‘’, Yapo Ayéa René de son vrai nom réinvente l’art lorsqu’il décide de mettre à nu les dangers de l’immigration clandestine via sa toile ‘’ Le Bateau de l’illusion ‘’.

 » Le bateau de l’illusion  » de l’artiste peintre Yapo Ayéa René

A travers cette œuvre picturale, pour l’artiste, il ne s’agit pas ici de retracer une histoire aussi longue et importante, mais il nous faudrait plus que l’espace d’un tableau pour le faire. Car, apparemment l’immigré voit que le bateau est tout prêt et ce qui le renvoie à un  ailleurs possible, exotique, érotique qui, certainement ne voit pas le renversement de la situation. Visiblement, le bateau qui conduit cette vague de jeunes est guidé par un revenant. Ce qui signifie qu’ils ne sont en aucun épargnés d’un éventuel danger de mort.

Selon l’artiste peintre, si chaque année, ils sont des milliers de jeunes africains à traverser la Méditerranée pour rejoindre, c’est parce qu’ils ne sont chassés de leur pays par un climat politique tout à fait insupportable.

Et ces dernières années, ce fut le cas de nombreux jeunes qui viennent principalement d’Afrique subsaharienne, de pays en conflit permanent comme la Somalie ou l’Érythrée. On dit qu’un Africain sur cinq vit dans une situation de guerre.

Par ailleurs, si ce fléau demeure fâcheusement « indénombrable », sa réalité est en revanche perceptible à travers ses conséquences. Il s’agit entre autres, de la noyade, de la mort, des violences au cours du voyage, violation des droits humains et une loi anti-immigration qui criminalisent l’entrée irrégulière.

Alors, face aux problèmes de société que soulève l’immigration, l’artiste peintre, originaire de la région de la Mé, lance un appel à tous les jeunes d’ici et d’ailleurs que ce n’est pas la meilleure voie. Par conséquent, cette lutte devrait être la priorité affichée de toutes les politiques d’immigration qui nous sont proposées, quelque parti qu’elles émanent.

Médard KOFFI

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