Six pays extrêmement riches grâce à l’esclavage
Abidjan 13/08/15 (lepointsur.com) – Selon Afrique360.com, les États-Unis d’Amérique, l’Angleterre, la France, les Pays-Bas, le Portugal et l’Espagne, aujourd’hui puissances mondiales extrêmement riches, le doivent grâce ou à cause de la traite négrière…
Le top 6 des pays qui sont devenus extrêmement riches grâce à l’esclavage des Noirs
I – Les États-Unis d’Amérique
De nombreuses entreprises de Wall Street tels que JPMorgan Chase, New York Life et la désormais défunte Lehman Brothers firent fortune en investissant dans le commerce des esclaves, activité économique la plus rentable des 350 ans d’histoire de New York. L’esclavage fut si important pour la ville que New York fut l’une des municipalités urbaines les plus pro-esclavage du Nord.
Selon le magazine Harper’s (Novembre 2000), les États-Unis ont volé un montant estimé à 100 000 000 000 000 de dollars pour 222.505.049 heures de travail forcé entre 1619 et 1865, avec un intérêt composé de 6%.
II – l’Angleterre
De 1500 à 1860, selon des estimations très modestes, environ 12 millions d’Africains furent vendus comme esclaves aux Amériques. Dans les seuls navires britanniques, 3,25 millions d’Africains furent expédiés. Ces voyages sont souvent très rentables. Par exemple, au XVII° siècle, la Royal Africa Company pouvait acheter une esclave africaine avec des marchandises commerciales à une valeur de 5 $ et la revendre aux Amériques 32 $, faisant un bénéfice net moyen de 38% par voyage.
III – La France
Avec plus de 1,6 millions d’esclaves africains transportés vers les Antilles, la France est clairement un acteur majeur dans le commerce d’esclave. Ses ports négriers contribuèrent grandement aux progrès économiques du pays au XVII° siècle. Beaucoup de ses villes de la côte ouest, comme Nantes, Lorient, La Rochelle et Bordeaux, construisirent leur richesse grâce aux principaux bénéfices du commerce triangulaire.
Entre 1738 et 1745, de Nantes, leader des ports négriers de France, 55 000 esclaves furent embarqué, dans 180 navires, pour le Nouveau Monde. De 1713 à 1775, près de 800 navires négriers partirent de Nantes.
Le revenu et les taxes de la production de sucre esclavagiste sont devenus une source importante du budget national français. Chaque année, plus de 600 bateaux visitèrent les ports d’Haïti pour transporter son sucre, café, coton, indigo, cacao et consommateurs européens.
IV – Les Pays-Bas
La Compagnie des Indes Occidentales hollandaise (CIO), une société agréée de marchands hollandais, fut créé en 1621 comme un monopole sur le commerce des esclaves africains vers le Brésil, les Caraïbes et l’Amérique du Nord.
La CIO avait des bureaux à Amsterdam, Rotterdam, Hoorn, Middelburg et de Groningue, mais un quart des Africains transportés à travers l’Atlantique par la société furent transférés dans les navires négriers depuis Amsterdam. Presque tout l’argent qui finança les plantations esclavagistes du Surinam et des Antilles venait de banquiers à Amsterdam, tout comme un grand nombre de navires utilisés pour transporter les esclaves y furent construits.
V – Le Portugal
Le Portugal fut le premier de tous les pays européens à s’impliquer dans la traite négrière transatlantique. Du XV au XIX° siècle, les Portugais exportèrent 4,5 millions d’Africains comme esclaves vers les Amériques, ce qui en fait le plus grand trafiquant d’êtres humains en Europe.
Le travail esclave était la force motrice de la croissance de l’économie sucrière dans la colonie portugaise du Brésil, et le sucre est le principal produit d’exportation de 1600 à 1650. Des gisements d’or et de diamants furent découverts au Brésil en 1690, ce qui suscita une augmentation de l’importation d’esclaves d’Afrique pour alimenter ce nouveau marché rentable.
VI – L’Espagne
À partir de 1492, l’Espagne était le premier pays européen à coloniser le Nouveau Monde, où ils établirent un monopole économique dans les territoires de la Floride et d’autres parties de l’Amérique du Nord, du Mexique, de Trinidad, de Cuba et d’autres îles des Caraïbes. Les populations autochtones de ces colonies mouraient pour la plupart de maladies ou d’asservissement, de sorte que les espagnols furent forcés de compter de plus en plus sur le travail des esclaves africains pour gérer leurs colonies.