Sécurité et nouvelles lois : Les acteurs locaux du pétrole instruits sur les dispositifs #Korhogo
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 27-3-2017) Mettre fin à l’anarchie dans le secteur du pétrole par la stricte application des nouveaux dispositifs sécuritaires, tel est le principal objectif de cette rencontre de sensibilisation entre une cinquantaine d’acteurs dudit secteur et le directeur régional du Poro du pétrole, de l’énergie et du développement des énergies renouvelables, Emmanuel Bagui.
S’agissant des mesures de sécurité relatives à la mise en place d’un établissement pétrolier ou station d’essence, le premier responsable régional dudit secteur a, selon le type d’établissement et sa classification, énuméré les dispositifs exigés par la loi ivoirienne en la matière. Par exemple, pour la construction d’une station d’essence de 3eme classe, il faut un mur pare-feu de 3 mètres de hauteur et une distance de 3 autres mètres entre la clôture et le réservoir.
Celle dite de 2eme classe, qui est implantée en pleine ville, demande la présence permanente d’une équipe de sapeurs-pompiers. Au chapitre de la distribution de l’essence dans les stations, Emmanuel Bagui a brandit l’interdiction de mettre de l’essence dans les bidons ou enfûtage. Même si, exceptionnellement et tenant compte des réalités de la zone où les motos sont plus nombreuses que les véhicules, cela est, quelquefois, toléré.
Faisant le bilan de quatre ans de présence sur le terrain, la direction régionale du pétrole, de l’énergie et du développement des énergies renouvelables du Poro, affiche sa satisfaction. Elle dit avoir installé 15 nouveaux établissements pétroliers qui répondent aux normes et règles en vigueur. A l’issue de la rencontre, les acteurs du pétrole disent avoir bien pris note et avoir saisi le bien-fondé de cette séance de sensibilisation.
Pour cette année 2017, la direction régionale du pétrole entreprendra une tournée d’inspection exceptionnelle de l’ensemble des dépôts et établissements pétroliers de l’ex-district. Et c’est à la suite de ladite tournée, qu’elle passera à la phase de la répression.
Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale
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