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Scandales financier aux Douanes ivoiriennes/ Le DG, Issa Coulibaly veut-il couvrir des opérateurs véreux ? (ACTE 2)


Votre site préféré annonçait dans ses colonnes, il qu’il y avait un scandale financier à la direction des recettes douanières portant sur environ 4 milliards FCFA. Cette affaire avait été banalisée par les premiers responsables à travers la Direction de la Communication des Douanes ivoiriennes.Le temps vient de donner raison à www.lepointsur.com qui suit ce dossier à la lettre.

En effet, la DÉCISION N°6/ MPMB/DOUANES DU 30 JANVIER 2014, signée du colonel Major Issa Coulibaly « suspend » 8 sociétés commissionnaires en Douanes. Il s’agit de :   

Code Agrée

                              Nom Agrée

1

00003Q

SONO TRANSIT (STE NVELLE DE TRANSIT)

2

00092Z

STIV

3

00097L

UNITRANS

4

00191K

LEATRANS INTER

5

00234E

TERMINAL TRANSIT CÔTE D’IVOIRE (TTCI)

6

00352K

S.K. TRAN CI

7

00378V

TPS

8

00402Y

TROPICALE TRANSIT INTER (TTI)

Et le Directeur Général des Douanes ivoiriennes selon l’article 1 de sa Décision d’indiquer ce qui suit : « Les agréments de Commissionnaires en Douanes, accordés aux personnes morales reprises au tableau ci-dessus, sont suspendus pour une périodes de deux (2) mois (Voir fac-similé 2).

Fac-similé (2)

Fac-similé (2)

Si le Directeur Général, le colonel Major Issa Coulibaly pour une question de transparence dans la gestion de ses affaires a rendu public (sur le site officiel des Douanes ivoiriennes) la liste de ces opérateurs d’un autre âge, il aurait allé plus loin, en donnant au moins le ou les motifs. C’est pourquoi, des questions restent en suspens dans la mesure où rien n’est clair dans la Décision.  

Le jeu trouble du DG des Douanes

Les 8 sociétés ont causé un préjudice évalué à combien ? Que s’est-il réellement passé ? Y-a-t-il eu fraude et comment ? Quelle est la part de responsabilité de la Direction des recettes Douanières que dirige le colonel Yéo Gninankan? Ces opérateurs véreux ne peuvent-il pas être suspendus d’émission de chèques dans l’espace de l’Union Économique et Monétaires de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), pourquoi ? Voici entre autres, quelques interrogations qui devraient éclairer la lanterne de ceux qui vont lire la DÉCISION. Toutes nos tentatives auprès de la Direction Générale afin d’avoir la réponse à nos préoccupations sont restées vaines. C’est un gout d’inachevé. Une sauce mal assaisonnée quant à la bonne gouvernance à laquelle le pouvoir est adossé pour mieux renouveler la confiance des bailleurs de fonds. Quand on sait que  l’administration des douanes ivoiriennes vient de franchir le niveau des 1000 milliards de recettes au cours de l’exercice 2013 en récoltant 1129,55 milliards de FCFA.« Pour la première fois dans l’histoire de nos réalisations, les douanes ivoiriennes ont franchi la barre mythique de 1000 milliards FCFA« , s’est réjoui le Directeur Général des douanes, le colonel major Issa Coulibaly, lors de la présentation, du bilan de l’exercice écoulé. Les Douanes ivoiriennes pouvaient faire plus si des opérateurs véreux étaient démasqués avec des motifs portés à la connaissance de tous. Que cache ce communiqué qui n’est pas à terme ? Veut-on couvrir des fossoyeurs de la République sans toutefois expliquer pourquoi ? Nos colonnes restent ouvertes à la réponse de ces interrogations pour la manifestation de la vérité.

                                                                                                              Sériba Koné  

 

Scandale financier aux Douanes ivoiriennes/ (ACTE1) déjà paru

Le Col Yéo Gninankan et ses hommes au banc des accusés

Une affaire financière bouscule la Direction Générale des Douanes Ivoiriennes et la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il s’agit de rejet de plusieurs chèques des opérateurs économiques exerçant dans les sociétés de transit par la Banque mère. L’on avance un préjudice d’environ 4 milliards FCFA au détriment des caisses de l’Etat.

Cette affaire n’aurait pas vu le jour si, l’un des agents de la BCEAO n’avait pas mis sur la place publique ce qui se passait en quatre murs. Sentant le danger venir, le DG des Douanes ivoiriennes, le Colonel Major, Issa Coulibaly veut régler l’affaire selon toute vraisemblance, loin des caméras et des plumes des journalistes.

Pourtant, à en croire de sources dignes de foi ce qui est qualifié de scandale financier aurait pris forme, depuis le mois de mars 2013. 

En effet, pour le paiement des droits de douanes, les transitaires déposent les chèques certifiés à la direction des recettes. C’est-à-dire des chèques solidement garanties par leurs banques. Ces papiers qui ont la caution des différentes banques où sont logés les fonds des opérateurs économiques sont ensuite acheminés par les services de cette direction à la BCEAO. Il y a un cahier d’enregistrement et de charge et de décharge qui est tenu par les deux entités afin d’avoir une traçabilité de toute la transaction outre l’existence  du système informatique. Pour tout dire, quand le transitaire émet un chèque qui n’est pas fourni en liquidité, il est automatiquement rejeté par la BCEAO. Et les services de la Directions des recettes douanières interpellent le mis en cause afin de remplir les formalités dans un court délai pour ne pas subir des pénalités allant jusqu’à fermer son compte. Ce que l’on peut qualifier de sécurité financière a failli dans ce scandale financier. « L’opérateur véreux peut-être suspendu d’émission de chèques dans l’espace de l’Union Economique et Monétaires de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA). Il n’y a donc, pas de risque », a déclaré le Colonel Méa de la Direction de la Communication des Douanes ivoiriennes.  « C’est vrai que des erreurs peuvent se produire. Mais très vite, les choses rentrent dans l’ordre ou bien c’est la banque qui paie les frais », a-t-il ajouté. Mais ici, bien que des chèques soient rejetés par la BCEAO, elles n’ont jamais été retournées aux services des enquêtes douanières. C’est ici que l’équation se pose. Pourquoi ?

 

L’affaire fait grand bruit en Douanes

 

Toutes nos démarches auprès du Directeur des recettes douanières sont restées vaines. Depuis, la matinée du mardi 17 décembre 2013, le receveur principal le Colonel Yéo Gninankan refuse tout contact des journalistes. Pourtant, nous aurions voulu savoir pourquoi une telle légèreté ? Dans la mesure où le système informatique est censé donner des résultats fiables. Y-a-t-il un réseau qui s’étend du système informatique à la BCEAO via les recettes Douanières, en faisant escale dans les banques où les chèques doivent être certifiés ?  Pourquoi sachant bien qu’il y a des chèques sans provision à la BCEAO le Directeur des recettes douanières garde-t-il un silence radio ? Voici quelques-unes des interrogations parmi tant d’autres auxquelles l’on voudrait avoir des réponses claires et explicites. Quelles sont les sociétés impliquées dans cette affaire qui, selon des sources dignes de foi fait perdre plus de 4 milliards FCFA à l’Etat de Côte d’Ivoire ? Sur la question, nous avons pu avoir le nom de la société UNITRANS. Approchés le chef du personnel et son collègue ont refusé tout commentaire. « Notre patron est souffrant et celui qui s’occupe de la gestion ici qui pouvait vous donner des informations fiables n’est pas présent.» Est-ce pour ce problème que la société de transit en question brille de l’absence de ses premiers responsables ? Qui sont ses complices ? De sources proches du dossier, C’est un certain capitaine des douanes Ouattara qui aurait l’affaire en main. Veut-on étouffer cette affaire en fermant sa bouche ? En tout état de cause, toutes nos démarches pour avoir la version des mis en cause bute sur le refus de nous recevoir. Que veut-on cacher aux journalistes si on ne se reproche rien ? De sources proches du dossier, le DG des Douanes voudrait poser plainte contre la BCEAO.

                                                                                   Sériba Koné

Affaire à suivre

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