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[Santé/Dr Gabré avoue] « La chlorophylle immune l’organisme contre toutes les attaques (…) même contre le Coronavirus » (Interview)


Abidjan, 20-01-2021 (lepointsur.com) Mon petit déjeuner, ce mardi 19 janvier 2021, la bouillie de riz à la chlorophylle au cabinet du Dr Gabré Siekouet aux Deux Plateaux. Dr Gabré est chercheur en Agrothérapie. Ses recherches portent sur les plantes. Et selon lui, « la chlorophylle immune l’organisme contre toutes les attaques ». Interview.

Bonjour Docteur Gabré. La dernière fois que je suis passé à votre cabinet, vous m’aviez fait goûter un de vos produits de recherche, le polychoco, à base de cacao. Aujourd’hui (mardi 19 janvier 2021), vous me proposez la bouillie de riz à la chlorophylle. De quoi s’agit-il ?

Dr Gabré : La bouillie de riz à la chlorophylle, c’est du riz préparé. Et après la cuisson, on y ajoute de la chlorophylle naturelle. Dans notre cas, en Agrothérapie, on y ajoute de l’agrophylle, c’est à dire plusieurs chlorophylles mises ensemble.

L’avantage de cette bouillie, c’est quoi ?

Il faut déjà dire que le riz n’a de richesse que son amidon. Or, l’amidon, au cours de la préparation, subit une transformation bio-chimique. Cela signifie que l’amidon va se transformer en glucose avec le contact du feu. C’est le phénomène de la glication. Le glucose est difficile à digérer. C’est le substrat du diabète. Avec notre chlorophylle, on va donc casser le phénomène de la glication.

Une vue des produits du Dr Gabré

Comment obtient-on la chlorophylle ?

Dr Gabré : On prend simplement les feuilles de la nature. Parce qu’elles sont riches en chlorophylle. L’avantage que nous avons au niveau de l’Agrothérapie, c’est que nous avons analysé notre chlorophylle et nous savons ce qu’elle contient. Pour parler simplement, n’importe qui peut trouver dans son environnement, une feuille qui est comestible et faire de la chlorophylle. La personne n’a pas besoin forcément de venir à nous. Etant entendu que dans la nature, on trouve la chlorophylle partout. La médecine aujourd’hui recommande que si on veut rester à l’abri des maladies dites modernes, les maladies de la civilisation, on doit pouvoir consommer en moyenne, 100 ml de chlorophylle par jour. Notamment au coucher.

Vous parlez de chlorophylle. Quelles sont les propriétés fondamentales de la substance ?

Dr Gabré : Il faut que les mots soient précis. On parle aujourd’hui avec la Covid-19, de chloroquine. Moi je parle de la chlorophylle. De façon générale, la chlorophylle est riche en minéraux. L’ensemble des minéraux qui peuvent exister sur la terre. Elle est riche en oligo-éléments. Elle est riche en vitamines et en protéines. Mais elle est surtout riche en substances comme les antibiotiques, les anti-inflammatoires, les anti-cancérigènes et les antimicrobiens. Toutes choses qui contribuent à protéger l’organisme de n’importe quelle agression pathologique.

La chlorophylle a des propriétés de facilitation du transit intestinal. La chlorophylle contribue à assurer la détoxification. Elle est essentielle pour l’équilibre biologique.

Nous enrichissons la bouillie de riz à froid avec la chlorophylle. C’est très important. Parce que la chaleur détruit les substances contenues dans la chlorophylle.

“ Pourquoi les hommes meurent-Ils de la Covid-19 et pas les animaux ? Mais parce que, les animaux, pour la plupart, vivent naturellement. ’’

Dans l’environnement général que le monde vit depuis un peu plus d’un an maintenant, avec la Covid-19, quelle pourrait être la fonction de la chlorophylle dans le traitement de la maladie ?

Dr Gabré : La chlorophylle est très efficace. Je le dis en m’appuyant sur des résultats que j’ai faits dans mon cabinet. Parce que j’ai reçu des hauts cadres. Ils ont eu la Covid-19, ils sont venus à mon cabinet. Je leur ai donné mon produit, ils s’en sont sortis. Je reçois à longueur de journée, des patients, évidemment, je me protège pour ne pas tenter la maladie, mais la chlorophylle contient des substances d’immunisation de l’organisme. C’est de là que ça part. Quand l’organisme est immunisé, aucun virus ne peut y entrer. Face à la maladie à coronavirus, il faut revenir aux fondamentaux de l’alimentation. Pourquoi les hommes meurent-Ils de la Covid-19 et pas les animaux ? Mais parce que, les animaux, pour la plupart, vivent naturellement. D’ailleurs, là où les hommes sont en quarantaine, les animaux occupent l’espace.

Moi je n’ai rien contre les industries médicales et pharmaceutiques. Mais je pense qu’en Afrique, si nous regardons de près les choses, la médecine, pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, n’a pas encore cent (100) ans. Et puis, quand on regarde le plateau technique par rapport à la démographie, il n’y a pas photo. Il y a une telle différence que la réalité s’impose à nous. Mieux, l’OMS rapporte, dans ses statistiques, que 75 % de la population mondiale se soignent avec les plantes. Quand on vient en Afrique, c’est 85% de la population. Mieux, quand on rétrécit le maillage, en Afrique occidentale, l’organisation ouest africaine de la santé dit que c’est plus de 90% de la population qui se soigne avec des plantes.

On ne comprend pas, avec tout ce que vous dites et toutes les personnalités que vous recevez, que votre solution n’ait pas pignon sur rue dans la lutte contre la pandémie à coronavirus. Qu’est-ce qui vous bloque ?

Dr Gabré : Le facteur bloquant, c’est le dogmatisme dans lequel nous vivons. Nous pensons que les meilleures solutions ne doivent venir que des autres. Quand vous regardez notre alimentation aujourd’hui, 80 à 90% vient d’ailleurs. L’Afrique a tourné le dos à sa culture. Or malheureusement, je le dis toujours, la Culture est pour un peuple, ce qu’est la racine pour un arbre. Un arbre sans racine est un arbre mort. Un peuple sans culture est un peuple mort.

Le gouvernement a mis en place un fonds doté d’un milliard de FCFA pour aider à la recherche sur la Covid-19, pour une réponse nationale à la pandémie, en avez entendu parler ?

Dr Gabré : Personnellement, je n’ai pas cherché à savoir qui gère ce fonds et où il est logé. Parce que, l’expérience du terrain m’a montré que nous devons, chacun à son niveau, se battre pour créer la voie qui soit propice pour lui. Etant entendu que je suis dans ce métier depuis 20 ans, je collabore avec trois universités de Côte d’Ivoire. Je discute avec suffisamment de responsables et décideurs pour apprécier ce que je fais. Cela dit, je continue mon chemin. Je suis aujourd’hui au niveau du laboratoire de la faculté de Pharmacie d’Abidjan. Je vais bientôt aller au niveau du laboratoire de la santé publique pour bénéficier des fonds mis en place. Parce que je pense qu’il y a des conditions assorties.

Un an plus tard, la Covid-19 continue de sévir. On parle de deuxième vague, de mutation du virus. Pour vous, au fait, la Covid-19, c’est quoi ?

Dr Gabré : Au départ, les chercheurs nous ont dit que la Covid-19 est une grippe. Mais au niveau de l’agrothérapie, nous considérons que la Covid-19 est une maladie naturelle. Nous devons trouver des solutions naturelles pour la combattre. Et c’est ce que nous faisons ici, dans mon cabinet. Nous proposons du cacao agrobiotique, du café agrobiotique, qui sont d’ailleurs des produits de souveraineté pour la Côte d’Ivoire, puisque la Côte d’Ivoire est premier producteur mondial du cacao et nous tenons notre rang pour le café. Et nous travaillons sur ces produits, nous devrions être encouragés.

Entretien réalisé par Fernand Dédeh

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