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Salubrité dans le District d’Abidjan/ Quand le ministre Allah Kouadio Rémi et l’Anasur décident de tuer les Ivoiriens (Actualisé)


Depuis le dimanche 5 octobre 2014, d’Akouédo est définitivement fermée. «  Cette décision traduit la  volonté du gouvernement  ivoirien à résoudre définitivement la question de la décharge d’Akouédo qu’il qualifie de  drame écologique », a fait savoir Pr Alexandre N`Guessan.

 Mme Baudin Sarrahn Ouattara, DG de l'Anasur

Mme Baudin Sarrahn Ouattara, DG de l’Anasur

Entre le village d’Akouédo, où il y avait la décharge, et la grande bourgade d’Adjamé, il n’y a qu’un pas que le ministre de l’Environnement et de la salubrité urbaine ainsi l’Agence nationale de la salubrité urbaine  (Anasur) viennent de franchir.

Le faisant, ils ont choisi de ne plus déverser les ordures ménagères dans la périphérie de la ville pour la déporter en plein cœur du District d’Abidjan, à Adjamé qui concentre une très forte population exposée au risque de contamination de maladies vectorielles.

Plus de 72 heures après la fermeture de la décharge d’Akouédo, des monticules d’ordures s’amoncellement déjà dans les quartiers des communes du District autonome d’Abidjan.

L’annonce de l’ouverture de trois centres de groupages retenus pour remplacer la décharge d’Akouédo n’est en réalité que de la poudre aux yeux. L’Etat fait une fuite en avant en mettant les charrues avant les bœufs.

Aucun des différents sites dont a fait cas Pr Alexandre N’Guessan n’est fonctionnel. En attendant les déchets continuent de s’amonceler. Et sont déversés en pleine ville sur l’ancien site d’Ash international, au niveau de la casse à Adjamé.

Dans le cadre de l’enquête qui vous donnera tous les détails, il est déjà clair que le ministre de l’Environnement et de la Salubrité Urbaine, Dr. Allah Kouadio Rémi ne se préoccupe guère de la santé des Ivoiriens.

C’est un drame écologique qui est en gestation sous une personnalité qui est du corps médical, parce que pharmacien par ailleurs ex-ministre de la Santé.

Coment comprendre que l’Agence nationale de la salubrité urbaine  (Anasur) dont la mission est de réguler le milieu des ordures ménagères puisse donner l’ordre aux véhicules de ramassage de déverser des milliers des tonnes d’ordures en pleine ville ?

Si ce n’est une volonté délibérée d’empoisonner et tuer les Ivoiriens qui ont encore du mal à joindre les deux bouts financièrement.

A quand le début des travaux de gestion intégrée des déchets dans la District autonome d’Abidjan par la société américaine Wise Solutions, retenue suite à un appel d’offres?

Les populations attendent avec impatience la réponse à cette question.

 

Kpan Charles

 

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