Point Sur

Rebondissement dans l’ »Affaire corruption dans la presse »/Assalé Tiémoko enfin épinglé par le CNP


–         Le courrier qu’il n’a jamais fait publier

Le courrier du CNP que M. Assalé Tiémoko n'a jamais publié (Ph: Dr)

Le courrier du CNP que M. Assalé Tiémoko n’a jamais publié (Ph: Dr)

Depuis le 19 mars, le Conseil national de la presse ( CNP) a épinglé Assalé Tiémoko dans une seconde affaire dans laquelle il a accusé le secrétaire général du Synappci Guillaume Gbato, d’avoir tenté de le corrompre. Apres avoir écouté toutes les parties, Raphael Lakpé et son équipe ont blanchi Guillaume Gbato en indiquant qu’Assalé Tiémoko «  n’a pu rapporter au Conseil les preuves de ses accusions ». Les 12 membres du CNP  ne s’arrêtent pas là. Ils sonnent la charge : « En tout état de cause, le CNP a infligé un avertissement à M. Assalé Tiémoko et l’a fermement mis en garde contre ses pratiques qui violent l’éthique et la déontologie de la profession ». Depuis la notification de cette décision, qui montre son vrai visage à l’opinion nationale, le sieur Assalé Tiémoko, d’ordinaire très actif et très prolixe préfère garder le profil bas. Aucune ligne dans son journal et pas un seul mot sur internet. Mais curieusement, comme si cette affaire n’était pas grave, le CNP n’a pas transmis ce communiqué à la RTI pour diffusion alors que  les journalistes attendent le verdict de cette affaire pour découvrir le vrai visage de celui qui se présente comme un parangon de vertu, le moralisateur de la presse. Le CNP doit également dire clairement aux journalistes Ivoiriens quelles sont les pratiques d’Assalé Tiémoko qui violent l’éthique et la déontologie de la profession. Ce texte  laconique adressé à Guillaume Gbato ne saurait suffire puisque c’est une affaire où son honorabilité a failli être mise en cause. C’est ici que CNP doit se mettre une fois de plus, au dessus de la mêlée et informer les journalistes comme il l’a fait lors de l’affaire opposant  le président de l’Unjci à Assalé Tiémoko où même le rejet de recours gracieux était diffusé au journal télévisé de 20h de RT1.

Sériba Koné

 

Deux poids deux mesures

 

« Qui a bu boira« , dit l’adage. Assalé Tiémoko voulait salir le SG  du Synappci après avoir sali le président de l’UNJCI.  Hélas cette fois, la mayonnaise n’a pris. L’on se rappelle que ce même individu avait déjà accusé sans aucune preuve les magistrats de Côte d’Ivoire de corrompus, et ces derniers l’avaient jeté en prison pour 12 mois. Avec Guillaume Gbato, il s’en sort avec un simple avertissement alors que si les faits étaient établis, le secrétaire général du Synappci Gbato aurait perdu sa carte de journaliste pour six mois, peut-être. Là, il y a ce qu’on peut qualifier de « deux poids deux mesures« . Notre intime conviction est donc que le président de l’UNJCI est victime d’une grosse cabale. Le menteur professionnel a encore menti. Signe des temps : lorsque le président de l’UNJCI est allé avoir Assalé Tiémoko dans l’autre affaire, au lieu de saisir directement le CNP pour tentative de corruption, Assalé Tiémoko a d’abord  écrit à madame Kaba Nialé pour lui demander si effectivement c’est 500.000 FCFA qu’elle a déboursé dans le cadre de cette affaire ? Nous restons convaincus que si, en ce moment là, la ministre de l’Economie avait répondu qu’il y avait 5 ou 10 millions pour lui, jamais, personne n’aurait su quoi que ce soit dans cette affaire. Le commun des mortels accepte difficilement que quelqu’un qui prend des miettes avec président de l’Unjci  (50.000 FCFA + 50.000FCFA) pour se rendre dans son village fasse comprendre  qu’il a refusé 500.000 FCFA parce qu’il ne prend pas l’argent des gens. Assalé l’a dit lui-même, c’est parce qu’il avait appris qu’un patron de presse est allé prendre 30 millions en son nom à Sodexam et que la ministre Kaba aurait donné 5 millions FCFA à Alafé qu’il a refusé les fameux 500.000 FCFA qui sont, du reste, retournés intégralement à la comptabilité de l’Intelligent d’Abidjan. Pourquoi Assalé Tiémoko refuse de donner le nom de son contact au ministère de Kaba Nialé qui lui a dit que Alafé a perçu 5 millions FCFA pour que toute la clarification soit faite ? A moins qu’il ne soit encore en train de mentir. Dans cette affaire dans laquelle nous ne sommes qu’au début, la vérité finira par éclater. Tôt ou tard !

S.K.

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