Abidjan le 01/07/15 (lepointsur.com) – Après une saison marquée par les blessures, les suspensions et les dérapages, Zlatan Ibrahimovic n’est plus le joueur qui avait su porter à bout de bras le Paris Saint-Germain. Retrouvez mercredi dans France Football les raisons pour lesquelles le PSG devrait laisser partir le Suédois.

Au revoir et merci pour tout Ibra

Quand il avait prolongé son contrat d’une saison, il y a deux ans, on avait bien un peu tiqué. Une dernière année à 34 ans, ça soulevait quelques interrogations mais on avait tout balayé, remettant à plus tard les questions. Parce qu’Ibra était alors sa majesté Zlatan, écrasait tout sur son passage et entraînait Paris vers les sommets. Avant l’heure, ce n’est pas l’heure. Et puis il y a eu cette dernière saison qui a relancé le débat. Pour la première fois de sa carrière, le Suédois a perdu de sa superbe, perturbé par les blessures, agacé par une méforme qu’il refuse de nommer déclin. Mais les faits, recensés dans FF, sont têtus. Les dirigeants qataris savent désormais que le Paris-SG peut gagner sans lui tout ce qui se dispute en France. Cavani a fait le boulot en pointe, Pastore s’est libéré en son absence, l’équipe a pris ses responsabilités et n’a pas souffert de la baisse de régime de sa star.

C’est sans lui aussi qu’ils ont réalisé leur exploit de l’année, face à Chelsea. Son image de provocateur né, au talent aussi grand que son orgueil, s’est brouillée. On le soupçonne de penser aujourd’hui davantage à ses intérêts – à l’Euro qu’il entend être son bouquet final, à ses contrats, à ses primes, à ses parfums – qu’au projet collectif. Les propriétaires qataris savent que le club doit entrer dans une seconde phase pour continuer de rêver plus haut. Paris est en période de transition mais Ibra n’est pas un joueur de transition. Quand Ibra est là, c’est forcément avec lui. Donc, il faut qu’il parte – à Milan par exemple qui le courtise- pour que Paris passe à autre chose. Le Suédois aura joué un rôle moteur, ce serait dommage qu’il soit maintenant un frein aux ambitions parisiennes. Alors au revoir et merci pour tout…

Commentaires

commentaires