[Projet « Femme En Avant »] Care International et le RIDDEF invitent les parties prenantes à participer activement à la cartographie des organisations de défense des droits des femmes
Abidjan, 18-10-2023 (lepointsur.com) L’Ong Care International et le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme (RIDDEF) invitent toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre du projet »Voix et Leadership des femmes », dénommé « Femmes en avant ! », à participer activement à la cartographie des organisations de défense des droits des femmes, des filles et des personnes marginalisées et vulnérables en Côte d’ivoire. Cette invite a été faite ce mercredi 18 octobre 2023, au cours d’une conférence de presse tenue au siège du RIDDEF, sis aux II-Plateaux, à Abidjan-Cocody.
Visant à informer les médias, les parties prenantes et le public de l’initiative « Femme En Avant » (FENA), ce cadre d’échange avec les journalistes a également permis à ces deux organisations de procéder au lancement officiel de la phase d’enrôlement pour la cartographie des organisations de défense des droits des femmes, des filles et des personnes marginalisées et vulnérables en Côte d’ivoire. Ainsi, nos deux conférencières du jour, que sont Chantal Ayemou, présidente Nationale du RIDDEF et Carmen Essouh, représentante de l’Ong CARE International, ont donné le contexte de cette étape de la mise en œuvre du projet « Femme En Avant ».
Elles ont aussi présenté les objectifs de la cartographie tout en expliquant la méthodologie et les étapes du processus d’enrôlement des organisations de défense des droits des femmes, des filles et des personnes marginalisées.
« De façon concrète, ce projet vise à identifier les organisations de défense des droits des femmes, des filles, des personnes marginalisées et vulnérables en Côte d’ivoire. Et jusqu’ici, il a permis à l’Ong Care International d’identifier 17 organisations sur le territoire national. Il s’agit donc d’accompagner ces 17 organisations dans leurs fonctionnements et projets. Car, on sait rendu compte que nous, en tant qu’organisation, on ne bénéficie pas de budget consacré au fonctionnement or, pour qu’une organisation puisse mener un projet communautaire, il faut qu’elle existe et pour qu’elle existe il faut qu’elle puisse faire face à ses différentes charges », a expliqué Chantal Ayemou, présidente Nationale du RIDDEF.
Et de poursuivre : « Donc le projet FENA vient apporter un appui au fonctionnement des organisations qui travaillent pour le droit des femmes. En plus de l’appui au fonctionnement, le projet permet aussi le renforcement des capacités des organisations en matière d’administration, de gestion de personnel, de gestion de projet en matière de suivi évaluation mais également dans la mise en œuvre de leurs activités, en les octroyant des fonds de financement pour les projets communautaires ».
Abondant dans le même sens que la présidente Nationale du RIDDEF, Carmen Essouh, la représentante de l’Ong CARE International a, pour sa part, indiqué que l’objectif du projet FENA, c’est de contribuer à l’amélioration de l’exercice des droits des femmes et des filles particulièrement celles qui sont marginalisées et vulnérables et faire la promotion de légalité du genre en Côte d’Ivoire.
Pour ce qui concerne l’enrôlement pour la cartographie des organisations de défense des droits des femmes, des filles et des personnes marginalisées et vulnérables en Côte d’ivoire, la présidente Nationale du RIDDEF a invité les personnes, les acteurs de la société civile ou organisations qui luttent pour la défense des droits des femmes, et désireuses de s’enrôler pour une meilleur prise en charge, de s’inscrire à travers le lien suivant : https://ee.kobotoolbox.org/x/RnSw2fDO.
Piloté par CARE International, le projet FENA a pour principaux partenaires Affaires Mondiales Canada et le Ministère de l’Enfant, de la Femme et de la Famille. Le projet est financé à hauteur de 4,8 millions de dollars canadiens et vise, en outre, à améliorer l’exercice des droits des femmes et des filles, particulièrement celles qui sont vulnérables. Parce qu’en dépit de tout ce qui est fait par l’Etat ivoirien, beaucoup d’inégalités restent à corriger en Côte d’Ivoire, notamment en ce qui concerne les Violences basées sur le genre et l’accès à l’emploi. Le manque de moyens des Ong locales, l’absence de puissants réseaux de lutte pour centraliser les actions en vue de résultats plus visibles constituent, entre autres, des freins à la lutte.
Georges Kouamé
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