Dans une déclaration dont le pointsur.com a reçu copie dans l’après-midi du 22 décembre 2014, le Collectif pour la défense de la candidature d’Amara Essy s’est prononcé contre tous ceux qui veulent vilipender la candidature de l’ancien ministre des Affaires étrangères à la magistrature suprême.

Amara Essy, candidat déclaré au poste de Président de la République.

Déclaration du Collectif pour la Défense de la Candidature d’Amara Essy (CDCAE)

Contexte
Suite à la sortie du délégué PDCI-RDA du département de Koun-Fao, relativement à l’annonce de la candidature de S.E.M Amara Essy pour la candidature du PDCI-RDA à la Présidentielle de 2015, le Collectif pour la défense de la candidature d’Amara Essy (CDCAE) décide, pour faire face à l’imposture d’un groupuscule qui se réclame dépositaire du PDCI dans le département de Koun-Fao, de prendre ses responsabilités devant l’histoire et les hommes pour freiner l’ intoxication et la ‘’tribalisation‘’ du débat politique. En effet, Amara Essy, homme de devoir et de conviction qui depuis l’appel des planteurs du PDCI s’est efforcé de mûrir une réponse sage et adaptée, s’est voulu on ne peut plus clair. Il a réaffirmé son ambition d’apporter sa contribution à l’édification de la Nation ivoirienne. Et ce, par la préservation de l’héritage de Félix Houphouët-Boigny, le PDCI –RDA qui est en train d’être sacrifié sur l’autel des ambitions personnelles et plus qu’égoïstes.
Le Dimanche 21 décembre, réunis au domicile du délégué Michel Kouamé, de Koun-Fao, quelques secrétaires généraux et militants à la solde du ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, informent à travers une déclaration, n’avoir pas été saisis par SEM Amara Essy pour sa candidature à la candidature du PDCI-RDA à la présidentielle de 2015. Mieux, le maire de Koun- Fao, Olayes qui a déposé la candidature de Kouadio Konan Bertin (KKB), n’a lui aussi pas informé le délégué départemental ou la délégation départementale de son action. Sans autres formes de commentaires, le communiqué stipule que la délégation de Koun-Fao :
« -réaffirme son adhésion à l’appel de Daoukro
-Réaffirme son soutien indéfectible au Président Henri Konan Bédié, ainsi que son attachement aux orientations qu’il donne, lesquelles incarnent les idéaux du PDCI-RDA.
– se met en mouvement pour une participation active au pré-congrès éclaté prévu pour le 21 février 2015, ainsi pour le congrès extraordinaire du 27 au 28 février 2015, afin d’aider à l’aboutissement du projet sur l’Appel de Daoukro… »
Le Collectif pour la défense de la candidature de Amara Essy prend acte de ces déclarations.
Néanmoins, le Collectif déplore la connotation tribale et triviale des auteurs de cette déclaration dont Michel Kouamé, qui a dirigé de janvier 1994 à décembre 1999, Fraternité Matin. Délégué départemental du PDCI de Koun-Fao, et depuis juillet 2013, 3ème vice-président du Conseil régional du Gontougo et septième chef traditionnel du village de Broukro (Sous-préfecture de Tanda), Michel Kouamé confond la gestion efficiente d’un parti politique à son trône microscopique de chef de village. De sorte qu’il croit que tout devrait passer par lui.
Le collectif tient à préciser qu’au PDCI, contrairement à l’idée que veulent faire circuler les ‘’béni oui oui ‘, chacun est libre de ses opinions et responsable de ses actes. Tant que la candidature de Essy ne viole pas les textes du parti, nous défendrons la candidature de Essy Amara. Nous tenons à rappeler à Michel Kouamé ces quelques lignes de la Loi n° 93-668 du 9 août 1993 relative aux partis politiques, en son article premier: «le Parti politique est une association de personnes physiques qui adhèrent aux mêmes idéaux politiques, s’engagent à les faire triompher par la mise en œuvre d’un programme, en vue de conquérir et d’exercer le pouvoir selon les principes démocratiques définis dans la Constitution. Les Partis ou Groupements Politiques doivent s’engager, dans leurs statuts, à respecter strictement les principes de la démocratie et des droits de l’homme, la souveraineté nationale, la forme républicaine de l’Etat et les lois de la République. Les Partis ou Groupements Politiques ne peuvent s’identifier à une race, une ethnie, un sexe, une religion, une secte, une langue, une profession où à une région du pays». Koun-Fao, bien qu’étant le département d’origine de Amara Essy, ne saurait être le seul soutien de sa candidature, qui va au-delà des questions tribales, ethniques… Amara Essy n’est pas un homme solitaire comme veulent le faire croire les auteurs de cette déclaration qui doivent leur vie et leur survie à Henri Konan Bédié.
Pour l’avènement d’une Côte d’Ivoire nouvelle où les fils et filles vivront dans la paix et la Concorde,
Vive la candidature de Amara Essy.
Fait à Abidjan, le 22 décembre 2014
Pour le Collectif pour la Défense de la Candidature d’Amara Essy (CDCAE)
Outtara Ben Djibril.

N.B : Les titres et le chapo sont de la rédaction

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