Politique

[PDCI-RDA] À six mois de la présidentielle, un cadre influent appelle à la sérénité face aux secousses internes


À la suite des turbulences survenues au sein du PDCI-RDA ce 22 avril 2025, un cadre du parti appelle militants et sympathisants à garder leur calme et à faire confiance à la direction du parti et au président Tidjane THIAM.

Abidjan, le 23 avril 2025 (lepointsur.com) — Le 22 avril 2025, une onde de choc a traversé le ciel politique du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA). Face à ce que M. Kouadio Denis Saraka Kouamé — cadre du parti, militant actif au sein de la délégation PDCI-RDA de Belleville/Bouaké, Section Assanmlan 2 — a qualifié de « tonnerre dans le ciel de notre parti », un message empreint de lucidité et de foi a été adressé aux différentes strates de la formation politique : la haute direction, les sympathisants, les militants de base et les amis de la Côte d’Ivoire.

Dans son propos, il pointe du doigt le timing troublant de ces événements :

« Sinon, comment comprendre qu’on nous révèle toutes ces choses à six mois des élections présidentielles où notre leader est engagé ? »

Selon lui, les révélations auraient pu attendre le verdict irrévocable du Conseil constitutionnel, rendant toute action corrective ou alternative impossible pour le parti.

Il appelle dès lors à ne pas céder à la panique et à privilégier le dialogue, fidèle à une tradition ivoirienne profondément ancrée dans la culture politique nationale :

« Nous sommes un pays fortement formaté dans le dialogue, qui est l’arme des ‘faibles’, mais aussi celle des sages. »

Soucieux de préserver la cohésion et la sérénité à l’approche d’un scrutin présidentiel crucial, il a tenu à rassurer ses camarades politiques :

« Dieu est vraiment dans notre marche vers le pouvoir. La pierre qui déborde le sol ne plie jamais la daba. »

Une métaphore forte pour inviter à la résilience face aux révélations internes survenues à seulement six mois du rendez-vous électoral.

Enfin, dans une tonalité empreinte de foi, le message se conclut sur une note d’espoir :

« J’ai foi que le ciel ne nous tombera pas dessus. Dieu nous garde ! »

À quelques mois de la présidentielle, ces mots apparaissent comme un bouclier moral pour un parti en pleine turbulence, mais aussi comme un rappel à l’unité, à la discipline, à la confiance en la direction du parti et en l’avenir.

Médard KOFFI

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