Présidentielle 2017 : Alain Juppé candidat à la primaire de l’UMP


Alain Juppé, l’actuel maire de Bordeaux, a confirmé, mercredi, être candidat à la primaire de l’UMP, qui pourrait avoir lieu au printemps 2016.

Il était plus que pressenti, c’est désormais officiel. Alain Juppé a annoncé sur son blog, jeudi 20 août, qu’il se portait candidat à la primaire de l’UMP en vue de concourir à la présidentielle de 2017.

Dans un texte de quelque 1 200 mots intitulé « 2017, bientôt… », le maire de Bordeaux expose ses motivations et quelques « réflexions » sur la situation géopolitique actuelle avant de conclure : « On aura compris que j’ai envie de participer à cette belle construction. C’est pourquoi j’ai décidé d’être candidat, le moment venu, aux primaires de l’avenir. » Et l’élu de 69 ans de souligner « le bon sens voudrait qu’elle ait lieu au printemps 2016 ».

Mais en attendant cette échéance, tout reste à faire au sein du parti de droite. « Avec Jean-Pierre Raffarin et François Fillon, grâce au concours efficace de Luc Chatel et de son équipe, nous nous attachons à remettre de l’ordre dans la maison UMP et à préparer un congrès qui, fin novembre, début décembre, donnera la parole à nos militants et leur permettra d’élire en toute transparence un président capable d’insuffler au Mouvement un nouvel élan », écrit l’ancien Premier ministre et membre du triumvirat, nommé à la tête de l’UMP après les déboires liés à l’affaire Bygmalion.

Quid de Nicolas Sarkozy ?

Lors d’un meeting à La Baule, en Loire-Atlantique, mardi 19 août, Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l’UMP, a promis que l’élection du nouveau président du parti, le 29 novembre prochain, serait « transparente et incontestable ».

Il s’agit de « créer les conditions d’un rassemblement très large derrière celui que nos militants désigneront en novembre prochain » et de « nous rassembler autour d’une ligne politique et, au fond, autour d’une ambition pour le pays », a-t-il ajouté.

Luc Chatel n’a pas évoqué le nom de Nicolas Sarkozy mais il ne fait guère de doute dans son camp que l’ancien chef de l’État compte briguer la présidence de l’UMP et s’en servir de tremplin pour 2017. « Soyons patients, il n’y a plus longtemps à attendre », avait-il affirmé quelques heures plus tôt dans une interview au journal « Ouest-France ».

De notre correspondante Maty Gauthier Fanny avec AFP

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