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Présidence de l’association des ressortissants de Yocolo en France/ Clarisse Plégnon a eu l’onction de son canton #civ


De gauche à droite: Nassehi Arthur (maître d'éducation permanente à l'Injs), Mme Clarisse Plégnon et Me Takoré Guizo Emmanuel (avocat international)

De gauche à droite: Nassehi Arthur (maître d’éducation permanente à l’Injs), Mme Clarisse Plégnon et Me Takoré Guizo Emmanuel (avocat international).Ph.Dr

Abidjan, 06-05-16 (lepointsur.com)- Dame Clarisse Plégnon vivant en France a décidé de rencontrer ses parents du canton Yocolo dans le département d’Issia, région du Haut-Sassandra dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire le jeudi 05 mai 2016, à Yopougon. Objectif, s’enquérir de leurs difficultés et voir dans quelle mesure les ressortissants issus de la diaspora pourront leur apporter du soutien. Elle était entourée à la table de séance par M. Nassehi Arthur, maître d’éducation permanente à l’Injs et de Me Takoré Guizo Bernard, avocat international. 

Les associations de la jeunesse estudiantine, des femmes, des jeunes, des cadres et les élus des 42 villages du canton Yocolo ne sont pas restés en marge de cette rencontre. Tour à tour, ils ont pris la parole égrainée un chapelet de doléances avant de donner leur caution Clarisse Plégnon.

L’Association des ressortissants de Yocolo en France est une vielle organisation qui existe depuis 1979, mais méconnue des  ressortissants de ce canton en Côte d’Ivoire. Depuis sa création, elle a été dirigée par des hommes. En se présentant comme candidate, l’ancienne candidate à l’élection Miss-Côte d’Ivoire veut réparer un tort. « Je sais que les élections ne se passent pas ici, en Côte d’Ivoire, mais en tant que femme j’ai besoin de votre bénédiction pour être élue. C’est le projet de société que vous allez me soumettre qui me servira de boussole durant mon mandat si je suis élue », précise-t-elle pour mieux situer l’assemblée sur les raisons de son déplacement en Côte d’Ivoire.

Une vue de la salle.Ph.Dr

Une vue de la salle.Ph.Dr

Cette dame qui allie beauté et intelligence n’est pas nouvelle dans les activités associatives en France. Elle est présidente des anciens élèves du Lycée moderne de Bouaflé, et est très populaire dans le chef-lieu de la région de la Marahoué situé à 371 km d’Abidjan.

«Je suis venue à Abidjan afin de m’enquérir des difficultés de nos parents et voir dans quelle mesure nous pourrons leur apporter notre soutien. L’élection du président des ressortissants de Yocolo aura certes lieu dans l’Hexagone, mais ce scrutin est très capital pour le développement de notre région. Car, ensemble, nous pouvons construire et moderniser le canton. Puis ensemble, nous pouvons venir en aide à nos parents», insiste-elle.

En décidant d’associer ceux pour qui l’association existe aux prises de décisions, Clarisse Plégnon a reçu de ses parents, des personnalités de son canton dévouées à donner des consignes de vote en sa faveur, aux frères et sœurs qui sont en France.

Sériba Koné

 

 

 

 

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