Politique

Pourquoi, le Conseil constitutionnel est « quadrillé » depuis ce matin


CIV lepointsur.com (Abidjan, le 9-9-2015) Depuis, tôt le matin de mercredi 9 septembre 2015, le Conseil constitutionnel est « sécurisé », voire « bouclé » comme le dirait l’autre. De la voie qui mène aux tours administratives, à ladite institution, en passant par la RAN, des éléments de la gendarmerie et de la police ont pris position.

Ces dispositions sécuritaires tous azimuts précèdent une décision de grandeur nature. En effet, c’est dans quelques instants (15 h 30 GMT) que cette prestigieuse institution, rendra public la liste définitive des candidats retenus pour l’élection présidentielle d’octobre 2015. Un dispositif impressionnant qui annonce que les autorités chargées de la sécurité affichent leur détermination de ne pas se laisser distraire par le bruit des oiseaux de mauvais augure qui, depuis leur salon feutré envoient les enfants d’innocentes personnes à l’abattoir, en appelant à une marche de protestation.

Toutes ces mesures sécuritaires impressionnantes sont un signal fort à l’endroit de l’opposition ivoirienne radicale , regroupée au sein de la Coalition nationale pour le changement (CNC) qui remet en cause, non seulement, l’éligibilité du candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) Alassane Ouattara, mais aussi, récuse la Commission électorale indépendante (CEI) et le Conseil constitutionnel (CC), toutes deux accusées de partialité à quelque un mois du scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire.

Outre, la CNC, certains « pseudo » démocrates, tel Christian Vabé, un individu presqu’inconnu des Ivoiriens qui distille à travers une bande vidéo des messages empreints d’incitation à la violence et à la révolte, appelle les populations à descendre dans les rues, au cas où le Conseil constitutionnel validait la candidature d’Alassane Ouattara. Ouverte le mois dernier, l’opération pour la collecte des candidatures pour la présidentielle d’octobre 2015 a enregistré 32 candidature, dont celle du président sortant Alassane Ouattara.

EKB

 

 

Commentaires

commentaires