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PÉNURIE D’EAU A ABIDJAN?


Si Parmi les fidèles partisans du Président de la République Alassane Ouattara, certains apprécient bien les critiques acerbes que nous faisons contre le régime en exercice, d’autres partisans et surtout les indéfectibles militants du RDR se braquent quand nous révélons les manquements de ce régime dans la conduite des affaires de l’État.
Les frénétiques réjouissances et tout ce Vent de Bonheur qui s’empare de la Côte d’Ivoire, depuis le Sacre des Éléphants à la CAN 2015 en Guinée Équatoriale, ne doivent pas faire croire à des fiers et indécrottables militants du RDR que le peuple ivoirien, dans sa majorité, a tu ses récriminations (en partie injustifiées) contre le régime actuel. Le service de Communication de la Présidence de la République, les cabinets de Communication engagés pour polir l’image d’Alassane Ouattara et les spécialistes en communication qui gravitent autour du régime ivoirien seront les premiers et derniers responsables si d’aventure, Mr Alassane Ouattara perd le pouvoir d’une manière ou d’une autre. Or, le mentor du RDR est le premier à s’être déclaré candidat (à sa succession) à la présidentielle d’Octobre 2015.
Nous figurons parmi les premiers à soutenir qu’il est normal et c’est son droit le plus absolu, qu’Alassane Ouattara veuille tirer un bénéfice politique à travers le Sacre du Capitaine valeur, Toure Yaya, et ses compagnons de lutte, nos Eléphants « footeux » ! Cela est intelligible pour la simple raison que tout évènement heureux dans la Vie de la Nation ivoirienne, tout ce qui est au Crédit, du Président Ouattara, feront bien aussi partie de son Bilan de fin d’exercice.
C’est pour cela qu’à juste titre, il faut être aveugle pour ne pas reconnaître tout ce remarquable travail que le Président Ouattara abat pour le Bonheur du Peuple ivoirien. Tout comme il faut être frappé d’une cécité intellectuelle pour faire semblant de ne pas reconnaître que ce n’était pas évidemment que SEM, Mr Alassane Ouattara arrive à gouverner assez bien un pays qui sortait d’un grave conflit électoral (que nous devons qualifier de guerre civile).
Effectivement, quand Ouattara accède au Pouvoir, c’est à une Nation ivoirienne au corps social divisé, à une économie profondément déstructurée par des prédateurs extérieurs et des prédateurs intérieurs, à ses fervents partisans qui en appelèrent à la vengeance et même dont certains continuent de crier vengeance pour tous ces torts à eux subis, qu’il a courageusement fait face pour tenter de « soigner » et de relever un Éléphant d’Afrique grièvement blessé.
Si en général, pour nous, il est possible d’affirmer que Ouattara est en train de sortir progressivement de l’eau un Éléphant qui était noyé par le précédent régime, dans la lagune Ebrié, ses fervents partisans doivent savoir et accepter que ce soit à l’avantage de leur Champion que toutes les malversations commises par le Gouvernement Kablan Duncan soient mises à nue !
Par exemple, le problème de la pénurie d’eau potable devrait interpeller, au plus haut point, le Gouvernement ivoirien. Personne n’ignore que c’est un calvaire que les populations des quartiers d’Abidjan, surtout celles des quartiers précaires, souffrent de la pénurie de ce précieux liquide qui, pourtant, doit être fourni à tous, sans distinction de zones.

Ke Williams Roger

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