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Négociation militaires-ministre de l’Intérieur et de la Sécurité/ Hamed Bakayoko, comme Houphouët-Boigny


le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko (Ph:Dr)

Sacré Hamed ou Hamed Bakayoko se bonifie comme du bon vin au fil du temps. Peu importe. Avec la grogne des militaires, la Côte d’Ivoire entière a retenu son souffle, mardi 18 novembre 2014. Mais il a su jouer la carte de l’apaisement. Comme au temps de Félix Houphouët-Boigny, père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne lors  d’une crise similaire, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko a eu le reflexe d’un homme d’Etat, d’un visionnaire. En un mot, celui sur qui les Ivoiriens peuvent compter. Avec lui, le monde entier a pu se rende compte de la mise en œuvre du slogan « Vivre ensemble« , cher au Président Alassane Ouattara. Il a su fédérer et apaiser les ardeurs des militaires qui étaient surexcités et remontés, mardi 18 novembre 2014.

La sortie du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko, Hambak pour les intimes au journal télévisé de 20 heures de la RTI1 achève de convaincre qu’il n’est plus « l’étudiant du gouvernement » que l’on peut retrouver facilement dans les bars climatisés et boîtes de nuit. Il a démontré en grand stratège qu’il est une personnalité en qui l’Etat de Côte d’Ivoire et le peuple ivoirien peuvent avoir confiance, et qui ne lâche pas ceux qui portent leur confiance en lui. Vu que les militaires n’ont jamais eu d’interlocuteur et que la grande muette a joué son rôle de muette au point où elle n’a même pas eu à communiquer sur ses arriérés de soldes qui ont fini par pourrir l’atmosphère, Hambak reste leur unique espoir.

Déjà, le mardi 18 novembre 2014, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité de Côte d’Ivoire Hamed Bakayoko annonçait qu’il allait entreprendre des négociations avec ces militaires dès mercredi 19 novembre 2014. Tout en les rassurant en ces termes :  » Je veux les rassurer, il y a des rumeurs de ce qu’il y aura des sanctions. Il n’y aura pas de sanction, parce que ce qui est important c’est que le pays avance. Et pour avancer, on ne va pas mettre le pays en péril pour des questions d’argent. On va toujours trouver une solution. Le fonds du problème est traité, le Président a décidé de régler ces problèmes. » Au nom du chef suprême de l’armée Hamed venait ainsi de  trancher.

Les négociations ont débuté comme annoncé depuis mercredi 19 novembre 2014, à son cabinet sis au Plateau en présence de la hiérarchie militaire. A commencer par le ministre des Affaires présidentielles, Birahima Téné Ouattara (photocopie), le Chef d’Etat major le général Soumaïla Bakayoko, le général de division, le Commandant supérieur de la gendarmerie Kouassi Gervais, ainsi que le Commandant en second de la GSPM le lieutenant-colonel Chérif Ousmane en somme, les commandants d’unités et les chefs de corps étaient représentés. Un parterre de personnalités avec qui Hamed Bakayoko, en grand médiateur doit trouver la formule afin que « la fumée blanche » sorte, au terme des négociations avec les différents représentants des militaires qui étaient en colère.

Surtout qu’il s’agit d’un premier groupe de militaires, de 575 éléments qui ont été intégrés dans l’armée en 2011, qui demandaient la prise en compte de leurs arriérés de soldes à compter de 2009. Et un autre groupe, le plus important, composé de caporaux au nombre de 8.400 dont les arriérés de soldes courent à compter de 2009. « Ce sont mes enfants, ils ont passé un message je donne une réponse positive. (…) «  avait soutenu Hamed Bakayoko au nom du Président de la République.

De sources proches des négociations entreprises depuis mercredi et qui se poursuivent au moment où nous mettons à l’écran cette information, « les nouvelles sont bonnes« . Sauf changement de dernières minutes, une déclaration doit être faite cet après-midi concernant les modalités d’exécutions des différentes mesures prises avec les militaires et le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.

Sériba Koné

Kone.seriba67@gmail.com

 

 

 

 

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