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[Mouna Coulibaly à propos de Sub Saharian Bio] « Nos produits sont 100% naturels faits à base de matières premières issues de toute l’Afrique subsaharienne »


Abidjan,  le 29-01-2022 (lepointsur.com) Journaliste, event-planer puis productrice cinéma, Mouna Coulibaly est aujourd’hui à la tête d’une importante entreprise spécialisée dans la bio-cosmétique.
Une trouvaille née de sa détermination à trouver des solutions de guérison de ses problèmes de peau. Et le déclic est parti de l’Inde où elle s’était rendue en 2014 à l’occasion d’un festival de cinéma.
Après quatre ans de formation en France et en Angleterre dans des écoles agréées de bio-cosmétique, elle décroche le diplôme de Formulatrice Senior en Bio-Cosmétique.
Une qualification qui lui permet de lancer sa marque Sub Saharian Bio dont les résultats de traitement de problèmes de peaux sont efficaces à 97%. La DG de Sub Saharian Bio dit tout de sa nouvelle passion, sa vie d’entrepreneure et l’efficacité de ses produits.
Sa passion pour le journalisme, l’événementiel et le cinéma
Fille de journaliste, Mouna Coulibaly s’oriente elle aussi dans l’univers du journalisme.
A l’ISTC, elle décroche en 2008 son Diplôme d’études supérieures en communication (DESCOM) option journalisme télé. Celle qui se rêvait d’une grande carrière en journalisme finira par se trouver d’autres voies après quelques temps d’expériences dans cet univers.
Très portée par le contact et le relationnel, tout naturellement, elle se lance dans l’événementiel où elle officie en qualité d’event-planer, c’est-à-dire organisatrice d’événements.
Un univers passionnant dans lequel elle tissera de vraies relations qui lui permettront de faire son entrée dans le cinéma. « Effectivement, je suis arrivée dans le cinéma parce que j’avais fait du journalisme. Ces deux corps de métiers sont liés et assez proches. Pour mon expérience au cinéma, j’étais d’abord coordinatrice. Mais, il faut aussi dire  qu’après les études de journalisme, j’ai fait tout ce qui est événementiel donc gestion de projets et organisation d’événement. Et c’est la gestion de projets qui m’a mené justement au cinéma. Il y avait un poste disponible pour la coordination des équipes et de projets. J’ai été retenue pour le poste et j’ai commencé à travailler comme coordinatrice de production. Puis, je suis montée jusqu’à productrice exécutive. C’est en étant à ce poste de productrice exécutive que j’ai été invitée en Inde pour un festival et justement c’est de là que tout est parti. A savoir ma passion pour la cosmétique », relate-t-elle.
Sa découverte des plantes médicinales en Inde
Coordinatrice puis productrice cinéma, Mouna Coulibaly découvrira l’Inde à l’occasion d’une mission qu’elle effectuera dans le pays de Ghandi.
Une opportunité de festival qu’elle mettra à profit pour rechercher des solutions pour ses nombreuses acnés. « J’ai saisi cette opportunité car je savais aussi que l’Inde était réputée par sa médecine des plantes. A travers donc ce voyage, je voyais également une opportunité de pouvoir trouver des remèdes et solutions pour mes problèmes de peau qui persistaient malgré mes nombreuses visites chez des dermatologues réputés en Côte d’Ivoire », indique-t-elle.
De fait, acnéique, elle avait fait le tour des dermatos en vain. Gênée par ces boutons sur sa peau qui semblaient incurables, une fois en Inde, elle se rapproche de la médecine traditionnelle et des plantes. « Ces boutons, non seulement sont très difficiles à porter mais aussi douloureux et même souvent, ils peuvent démanger. Ce sont vraiment des boutons qui empêchent de vivre et font perdre en assurance et en confiance. En tout cas, je puis vous dire que c’est très pénible lorsqu’on est acnéique », explique-t-elle le calvaire qu’elle vivait.
Ses recherches vont finir par trouver des pistes de solutions avant de se rendre compte que les plantes agissant dans le traitement de ses problèmes de peau se trouvent en Côte d’Ivoire également.
« Au fur et à mesure de mes recherches personnelles, je me rends compte que pas mal de plantes qui sont indiquées au niveau de la médecine traditionnelle indienne sont des plantes qui existent dans notre pharmacopée, par exemple comme le ‘’Djeka’’ qui est la feuille de neem », confie-t-elle. Dès lors, nait son envie de se mettre au service de toutes ces personnes souffrant des mêmes problèmes de peaux.
L’éclosion de son entreprise Sub Saharian Bio
Pour mieux exercer sa nouvelle vocation, l’entrepreneure décide de se former véritablement au métier de la bio-cosmétique.
Cette quête d’apprendre l’emmène d’abord en France, après sa démission de son poste de productrice cinéma, où elle intègre une école réputée. Cette formation durera deux ans. Une autre se fera en Angleterre pour deux ans.
A l’issue donc de ces quatre ans de formation, elle décroche le diplôme de Formulatrice Senior en Bio-Cosmétique.
De retour en Côte d’Ivoire, elle lance sa marque ‘’Sub Saharian Bio’’ pour la réparation des peaux à problèmes dont, à l’en croire, « les résultats de traitement de problèmes de peaux sont efficaces à 97% ».
Expliquant que le secteur de la bio-cosmétique étant inexploité, ses solutions sont essentiellement dirigées vers les peaux sensibles et à problèmes.
Avec sa vingtaine de gammes de produits, elle traite « l’acné, les tâches, les vergetures, les peaux abimées, le vieillissement précoce, la cellulite, les démangeaisons, les peaux atypiques, l’allergie… ».
Pour elle, son entreprise ne vend pas seulement que des produits. Mieux, sont dans le conseil et le suivi de la clientèle.
« Nous sommes numéro un dans notre secteur en terme de découverte, de clientèle et de vente. Et ce qui est intéressant, c’est qu’en dehors de la Côte d’Ivoire, nous sommes présents aussi partout à travers notre site à partir duquel nous livrons des commandes. Nous sommes en tout cas la référence pour régler tous problèmes de peaux. Nous avons 97% de taux de réussite et très souvent ceux qui ne réussissent pas à guérir de leurs problèmes de peaux sont ceux-là qui n’utilisent pas assez correctement nos produits, qui n’ont pas la bonne posologie. En plus, toute vente chez nous est précédée d’un diagnostic pour dire qu’on n’est vraiment pas des marchands de tapis », témoigne-t-elle.
Médard KOFFI 

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