Politique

Modification du code électoral : Hamed Bakayoko drible la Grande Coalition de l’opposition


Au nom de la Grande Coalition, Mamadou Koulibaly, le président de Lider dénonce la modification du code électoral. (Ph: Dr)

Au nom de la Grande Coalition, Mamadou Koulibaly, le président de Lider dénonce la modification du code électoral. (Ph: Dr)

lepointsur.com (Abidjan, le 30-3-2015) Le projet de modification du code électoral défendu par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité et adopté le vendredi 27 mars 2015 par l’Assemblée nationale ne semble pas satisfaire la Grande Coalition de l’opposition composée des frondeurs du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, du Front populaire ivoirien version Aboudramane Sangaré, de Liberté et démocratie pour la République de Mamadou Koulibaly et de l’Union pour le développement des libertés de Martial Ahipeaud.

Selon Mamadou Koulibaly qui se prononçait ainsi le weed-end dernier au nom de la Grande Coalition de l’opposition, « les articles 16 articles modifiés par le gouvernement n’ont absolument rien à voir avec les propositions de al Grande Coalition de l’opposition ». Pour lui, en effet, il s’agit d’une modification unilatérale des conditions des élections, sans la moindre concertation. Rappelant à l’occasion que le code soumis à modification avait été adopté en 2000 par voie référendaire.

Dans la foulée, le président de Lider s’est insurgé contre le changement de dénomination ou encore le remplacement de la Cdvr (Commission dialogue-vérité et réconciliation) en Conariv (Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes). Qui, selon lui, donne toute la latitude au pouvoir d’éviter les débats sur le bilan de la défunte Cdvr et l’indemnisation des victimes de la crise.

« Au total, dans la même semaine, Ouattara nous impose une réforme antidémocratique d’une loi issue d’un référendum », a déploré Mamadou Koulibaly qui estime que le chef de l’Etat usurpe ainsi les pouvoirs du peuple qu’il offre à l’Assemblée nationale. « Ensuite, il s’offre illégalement les pouvoirs du Parlement, par une ordonnance non autorisée par ce dernier, sur une question d’intérêt universel : la réconciliation », a-t-il poursuivi.

Faut-il le rappeler, la Grande Coalition de l’opposition a été portée sur les fonds baptismaux le 18 mars 2015 par les formations et groupements politiques cités plus haut. Avec pour objectif principal d’exiger, à partir de la signature d’une charte, des conditions acceptables pour la présidentielle d’octobre 2015.

Idrissa Konaté

 

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