Une mère abandonne son bébé à la Fsucom de Yopougon-Ouassakara / Les responsables de l’hôpital sollicitent la DPE Pour sa prise en charge.
Abidjan-19-04-16(lepointsur.com)Depuis une semaine (mercredi 13 avril 2016), un bébé a été abandonné dans les locaux de la Fsucom de Yopougon-Ouassakara, précisément dans la salle de vaccination par une inconnue. En dépit de toutes les démarches administratives entreprises par les responsables dudit centre de santé, aussi bien au 16e arrondissement du district de police de Yopougon, de la pouponnière de Yopougon et de la Direction de la protection de l’enfant au Plateau, le bébé est encore à la Fsucom de Ouassakara. Ne disposant pas d’expertise, de structures adéquates et De moyens nécessaires pour l’entretien du bébé, les responsables dudit centre de santé que nous avons rencontrés en appellent à la diligence de la Direction de la protection de l’enfant pour une prise en charge et du suivi du bébé. Morceaux choisis.
« Le mercredi 13 avril 2016, alors qu’il était environ 11h, nous avons été informés de ce qu’un bébé avait été abandonné dans la salle de vaccination. En pareille circonstance, il faut marquer un temps d’observation pour voir si la mère va revenir sur les lieux pour chercher l’enfant. Passé, ce temps d’observation infructueux, j’ai donné des instructions pour enclencher la procédure administrative. C’est ainsi que le médecin-chef, Dr Attoubou Amond Samson, par l’entremise de Monsieur Kouamé Pascal, agent de la Fsucom a saisi notre point focal en matière de sécurité, le commissariat du 16e arrondissement. » Indique le président du Conseil d’administration (PCA) M. Ouattara Clément.
Avant d’ajouter que des instructions ont été données pour les examens médicaux du bébé. Assertion, confirmée par Dr Attoubou Amond Samson.
« Au niveau de la Fsucom, l’enfant a été soumis à plusieurs examens biologiques. Les différents résultats révèlent que le test de sérologie (VIH-SIDA) est négatif, toutefois, il présente un cas d’anémie sévère et de paludisme sévère. Sur instruction du PCA, le bébé a été pris en charge. Le constat est que son cas clinique n’est pas alarmant. » A-t-il précisé.
« Joint par téléphone ce jour-là, les agents du district de police du 16e arrondissement ne sont pas venus vers nous. C’est ainsi que nous avons fait mouvement vers eux. Au commissariat du district du 16e arrondissement, le Lieutenant Yao, nous a demandé de produire une déclaration. Après quoi, nous sommes allés à la pouponnière de Yopougon. Les responsables de cette structure nous ont dit qu’ils ne pouvaient pas prendre cette responsabilité et qu’i fallait plutôt s’adresser à la direction de la protection de l’enfant (la DPE, à l’immeuble le général au Plateau).
Séance tenante, ils nous ont donné deux numéros (20324233-20327575) pour prendre contact avec les responsables du ministère de la femme et de l’enfant. Une fois, sur place, Mr Béchio que nous avons rencontré, nous a demandé de faire une demande de dépôt, plus le PV de la déclaration à la police et si possible, un examen pour voir si le bébé se porte bien. De retour vers les policiers, ils nous ont signifié qu’Ils ne peuvent pas nous remettre un procès verbal, et qu’il fallait que nous nous présentions à leur service avec les documents demandés par la DPE (bilan de santé et déclaration de dépôt). A renchéri pour sa part,M Kouamé Pascal, agent à la Fsucom de Yopougon Ouassakara.
En tout état de cause, les responsables de la Fsucom de Yopougon-Ouassakara, qui ont produit les documents (rapport médical et déclaration de dépôt) demandés par la Direction de la protection de l’enfant (DPE) attendent de tous leurs vœux que quelque chose soit fait pour les soulager.
EKB
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