Menace de la France/ Le chef d’Ansar Dine réapparaît dans une vidéo


Le chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghali (Ph:Dr)

Le chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghali (Ph:Dr)

Le chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghali, est sorti de son silence de plus d’un an en

apparaissant dans une vidéo publiée le 5 août 2014, sur YouTube dans laquelle il accuse la France, l' »ennemi historique« , de piller les richesses du Mali.

Après un an et demi de silence, le chef du groupe Ansar Dine (« Défenseurs de l’islam ») a fait son grand retour en vidéo. Iyad Ag Ghali, à la tête de l’une des formations islamistes chassées du nord du Mali par l’intervention française, a été vu dans un enregistrement de 23 minutes.

Mis en ligne le 5 août sur YouTube, le document audiovisuel, qui ne comporte ni date ni localisation, laisse apparaître le responsable islamiste, entrecoupé d’images d’actualités destinées à démontrer notamment les intérêts économiques de la France en Afrique.

Posant devant une tenture ocre sur laquelle reposent le drapeau noir des djihadistes et un fusil d’assaut Kalachnikov, le leader exhorte les djihadistes à combattre Paris et ses alliés. « Nous appelons notre courageux peuple musulman, outragé par les Français et leurs alliés, à faire front contre cet ennemi historique et cet occupant qui déteste l’islam et les musulmans« , déclare-t-il en arabe.

Sur la liste noire de Washington

Iyad Ag Ghali explique prendre la parole pour lutter contre « la propagande subie par Ansar Dine » et défendre ses actions.

L’ancien rebelle touareg, qui n’a plus été vu au Mali depuis le début de l’intervention française contre les islamistes en janvier 2013, accuse « l’Occident croisé » d’avoir « lâché la bride à l’armée malienne », égrenant une litanie d’exactions à l’encontre des populations du nord, « des crimes atroces qui font froid dans le dos ».

« Nous sommes prêts à nous unir à nos frères combattants sur le terrain malien pour faire face à la coalition croisée et aux infidèles mondiaux qui se sont unis afin de combattre l’islam sur notre terre« , insiste Iyad Ag Ghali.

Fin février 2013, les États-Unis avaient inscrit ce chef djihadiste sur leur liste noire pour ses liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). En mars 2013, c’est tout le mouvement qui avait été placé sur leur liste antiterroriste.

Source AFP

 

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