Point Sur

Maca/ Jean Yves Dibopieu, Angenor Youan-Bi… libérés


Youan Bi Angenor, l’un des détenus dont la Libération est très attendue par la jeunesse du Fpi (Ph : Dr)

Youan Bi Angenor, l’un des détenus dont la Libération est très attendue par la jeunesse du Fpi (Ph : Dr)

Une cinquantaine de proches de l’ex-Chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo dont l’ancien Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Jean-Yves Dibopieu, ont été libérés, samedi, par la justice ivoirienne, a appris APA de bonne source à Abidjan, la capitale économique du pays.
Selon une source gouvernementale qui a requit l’anonymat, « l’acte de libération de Jean Yves Dibopieu et bien d’autres a été signé hier (vendredi) et transmis à leur lieu de détention» dans plusieurs prisons du pays.
M. Dibopieu, également Président du mouvement politique, Solidarité Africaine (SOAF) avait été arrêté début février 2013 au Ghana avant d’être extradé à Abidjan en compagnie du Commandant Jean-Noël Abéhi, ex-patron de l’escadron Blindé d’Agban, le plus grand camp de gendarmerie de la Côte d’Ivoire. Ces deux pro-Gbagbo ont été récemment transférés de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) au camp pénal de Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan).
La même source, ajoute que l’ancien N°2 du Congrès panafricain des jeunes patriotes (COJEP, de Charles Blé Goudé), Angenor Youan-Bi, figure également sur cette liste des personnes bénéficiant de la liberté provisoire.
«Les 150 personnes prévues sur cette liste seront libérées par vague», explique cette source gouvernementale interrogée par APA, précisant que «les militaires ne sont pas concernés» par cette «décision politique».
Cette mesure intervient alors que le FPI devrait décider, samedi, lors d’une réunion de son Comité central, de lever ou non, son mot d’ordre de boycott de l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014).
Le gouvernement ivoirien a annoncé le jeudi 22 mai dernier, à l’issue de la reprise du dialogue politique avec le Front populaire ivoirien (FPI), une liberté provisoire pour quelque 150 prisonniers pro-Gbagbo.
Au cours de cette rencontre, le ministre d’Etat, ministre auprès du président de la République chargé du dialogue politique, Jeannot Ahoussou-Kouadio, a demandé au FPI de donner à son tour des « signaux forts », après ceux du Chef de l’Etat Alassane Ouattara. M. Ahoussou-Kouadio doit animer à propos de cette libération une conférence de presse, samedi, après-midi à son cabinet.
Le FPI avait avancé une liste de 719 noms de personnes qui ont été, selon lui, incarcérées pendant la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, ayant fait plus de 3000 morts. Mais des recherches ont révélé que 228 personnes sur cette liste ne sont pas dans le fichier de l’administration pénitentiaire.
Ces libérations font suite au dégel de cinquante comptes bancaires de personnalités proches de Laurent Gbagbo, annoncé le mercredi 21 mai par la justice ivoirienne, dont celui de Gilbert Marie Aké N’Gbo, son dernier Premier ministre. 43 comptes avaient déjà été dégelés début avril. Quelque 300 personnes avaient vu leurs comptes gelés consécutivement à cette crise postélectorale.
Source APA

 

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