Lutte contre les Mutilations Génitales Féminines : Pr Koné Mariétou dénonce des pratiques culturelles qui portent atteinte à l’intégrité physique de l’être humain #Droits
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 6-2-2017) A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les MGF (Mutilations Génitales Féminines) qui se tient tous les 6 février, Mme le Ministre de la Femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité a produit une déclaration dont copie est parvenue à lepointsur, à partir de laquelle elle s’insurge contre les pratiques culturelles qui portent atteinte à l’intégrité physique de l’être humain et de la femme en particulier.
« L’excision est la forme la plus pratiquée, avec une prévalence nationale de 38% », rappelle Pr Koné Mariatou. Ajoutant que les MGF constituent des actes de violation des droits humains et une grave menace pour la santé des femmes et des filles, notamment sur les plans psychologique, sexuel, procréatif. « Elles ont entre autres pour conséquences d’accroître leur vulnérabilité face au VIH/SIDA », regrette-t-elle.
Pour Mme le Ministre de Femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, « les Mutilations Génitales Féminines posent l’épineuse question du genre et de la place des femmes dans notre société ». A juste titre, elle rappelle que l’Etat de Côte d’Ivoire entend s’approprier les stratégies de lutte innovantes et assurer la coordination des interventions de toutes les parties prenantes.
Poursuivant, elle indique que l’Etat ne ménage aucun effort pour la répression, à travers une application rigoureuse de la loi n°98-757 du 23 décembre 1998 relative à la lutte contre l’excision. « Le Gouvernement encourage toute la communauté nationale à mutualiser les efforts et à poursuivre la lutte avec détermination », encourage Pr Koné Mariatou.
Idrissa Konaté