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Levée de bouclier des avocats ivoiriens: Le Bâtonnier du Barreau de Paris « regrette » #CIV


Suite à la levée de bouclier des avocats ivoiriens contre ce qu’ils ont qualifié de prolongement de l’impérialisme français dans l’ordre des avocats de l’espace Ohada, le Bâtonnier du Barreau de Paris a essayé d’apporter des éclaircissements. A travers un communiqué rendu public le vendredi 12 juin 2015, Me Pierre-Olivier Sur a regretté la polémique soulevée par son soutien au projet de création d’un Barreau Ohada.

Me Pierre-Olivier Sur regrette la polémique soulevée par son soutien au projet de création d’un Barreau Ohada #Avocat

Les avocats ivoiriens remontés (Ph:Dr)

Les avocats ivoiriens remontés (Ph:Dr)

Rappelant, dans la foulée qu’il ne s’agit pas d’une initiative du Barreau de Paris, Me Pierre-Olivier Sur a rappelé que ce projet avait été présenté à la date du 28 janvier 2015 au Comité des experts, dans le cadre du Conseil des ministres de l’Ohada, par le juge Marcel Sérékoïssé Samba, président de la Ccja (Cour commune de justice et d’arbitrage de l’Ohada). « Ce projet, qui avait alors reçu un accueil favorable, vise à remédier à la diversité des statuts des Barreaux des Etats-membres, harmoniser la formation, les questions déontologiques et disciplinaires », précise le communiqué.

Mieux, selon le Bâtonnier du Barreau de Paris, ce projet vise à « améliorer la contribution des avocats à la bonne interprétation du Droit unifié ». C’est à juste titre, selon lui, qu’il n’a pas hésité à lui apporter son soutien. D’autant que l’initiative paraissait très positive. Soutien conforté, selon le communiqué, par des échanges avec des homologues de l’espace, dont Me Mamadou Konaté du Barreau du Mali qui assurait l’interface entre les Barreaux de l’Afrique de l’Ouest et le Barreau de Paris.

Malheureusement, Me Pierre-Olivier a indiqué que pour des raisons professionnelles de dernier moment, Me Mamadou Konaté n’ayant pu être en face du Comité des experts le 9 juin 2015, en vue de présenter le projet, cette tâche a été assurée par son confrère Me Jacques Bouyssou qui y avait travaillé avec lui. Au demeurant, le Bâtonnier du Barreau de Paris réitère son soutien à « ce projet né en Afrique pour les Barreaux africains ».

« Ce projet ne pourra voir le jour qu’avec le soutien des Barreaux de l’espace Ohada à qui il appartient de choisir l’avenir qu’ils veulent lui donner », a-t-il insisté

Idrissa Konaté

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