Politique

Les pro-Gbagbo aux assises/6 journalistes devant les juges, mardi 3 février 2015


A titre d'illustration (Ph:Dr)

A titre d’illustration (Ph:Dr)

Abidjan, le 3-2-15 (lepointsur.com avec Notre Voie)-Ils sont, en principe, sept à être impliqués dans la procédure initiée contre des cadres pro-Gbagbo suite à la crise postélectorale. Mais Mme Danielle Boni Claverie étant jugée comme ancien ministre, ce sont six journalistes qui comparaissent ce matin devant la Cour d’Assises d’Abidjan. Franck Anderson Kouassi, Armand Bohui, Herman Aboa, Gnahoua Zibrabi, Guézé Kanon Germain et Serges Boguet seront reçus par le président de la Cour, Dembelé Tahirou, pour répondre de chefs d’accusation aussi graves que variés. Il s’agit des «faits d’atteinte à la défense nationale et d’attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat» ; des «faits de constitution de bandes armées, direction ou participation à un mouvement insurrectionnel, trouble à l’ordre public» et des «faits de rébellion, tribalisme et xénophobie».

Le procès en assises des pro-Gbagbo a commencé le 29 décembre 2014 et se déroule en 2 étapes : depuis le 7 janvier, les audiences ont commencé avec un premier groupe de 42 accusés en détention à la Maca. Et devait continuer avec le second groupe des accusés en liberté provisoire un peu plus tard que maintenant. Donc les 6 journalistes n’étaient pas programmés pour maintenant et, selon les sources judiciaires, c’est en raison de la grève du personnel des établissements pénitentiaires que leur audience se tient ce matin du mardi 3 février 2015.

Rendez-vous est donc pris pour que le juge démontre que «par leurs actes résultant d’une résolution, les inculpés ont permis la communication, à l’aide des médias, des déclarations et des appels qui ont provoqué des actions violentes et concertées menées par des jeunes gens contre l’Onuci et des ressortissants étrangers, exposant la Côte d’Ivoire à une déclaration de guerre ou à des représailles» ; que «la propagande faite par les inculpés et la médiatisation des appels à l’enrôlement des jeunes gens ont eu pour corollaire la constitution de bandes armées qui ont perpétré, dans leur mouvement insurrectionnel, des actes de tueries et de violences particulièrement graves, lesquels actes ont compromis la sécurité publique et occasionné des troubles sur les institutions et leur fonctionnement».

lepointsur.com (source Notre Voie)

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