CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 18-12-2017) Avec l’Office national d’assainissement et de drainage via ses travaux, notamment la construction de cinq stations pilotes de traitement des boues de vidange dans les localités d’Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pedro et Yamoussokro, le gouvernement ivoirien compte à l’horizon 2020 résoudre définitivement les problématiques de santé publique et améliorer le cadre de vie des populations.

D’un coût de plus d’un milliard de francs CFA, d’une capacité de 10 camions de vidange par jour, bâtie sur une superficie de 5 hectares, la station de traitement des boues de vidange de Djigbê , en périphérie de la ville, est la toute première station du genre en Côte d’Ivoire. Lesdites stations s’inspirent des modèles du Sénégal et de la Tunisie, deux pays pionniers dans la filière gestion des boues de vidange. Afin d’améliorer la qualité de service et de respecter les normes environnementales, sociales et sécuritaires de ce sous-secteur, l’office national de l’assainissement et du drainage (ONAD) envisage d’identifier et d’organiser les acteurs en vue du renforcement de leurs capacités techniques, logistiques et managériales.

« Notre visite sur le terrain précède la cérémonie officielle de remise de l’ouvrage aux populations qui sera faite par le ministre de la construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme. L’assainissement non collectif dit assainissement autonome qui part des fosses septiques concernent 80% des populations ivoiriennes ; ça s’impose à nous et nous le prenons en charge dans notre plan stratégique. Cette station servira jusqu’à 2060. » Explique Amara Sanogo, Directeur général de l’Onad. Les travaux de construction des cinq stations pilotes de traitement des boues et les autres activités inhérentes au projet se chiffrent à près de 53 milliards de francs CFA financés par la banque islamique de développement (BID).

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

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