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Journée Internationale de la Paix, Mme Anne-Désirée Ouloto assure et rassure !


La ministre Anne-Désirée Oulotto (Ph:Dr)

La ministre Anne-Désirée Oulotto (Ph:Dr)

Abidjan, le 17-11-14 (lepointsur.com)-Les Vendredi 14 et Samedi 15 Novembre 2014, le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, de concert avec la division ivoirienne de l’ONU-Femme et de l’ONUCI, a tenu à l’amphithéâtre de l’I.N.H.P.B (Institut Polytechnique Félix Houphouët-Boigny) de Yamoussoukro, un colloque commémoratif portant sur le thème :  ‘’ Femme et Paix, quels défis pour une Côte d’Ivoire Emergente à l’horizon 2020 ? ‘’

Le panel des intervenants, de haute qualité, était composé entre autres, de Monsieur Tra Siagbé pour le compte de l’Onuci, Mme Oka Balima pour le compte de l’Onu-Femmes, Mme Yoli Bi Marguerite pour le compte des femmes de la Société civile, Mme Salimata Porquet, Présidente du Rpsfeco, Mme Yacé du Caucus des femmes parlementaires.

En tête des personnalités présentes, se trouvaient au premier rang, la patronne de cette cérémonie, la ministre Anne-Désirée Ouloto et Mme Sarah Fadiga Sacko, la Première vice-présidente de l’Assemblée nationale. La présence notable de la ministre Henriette Lagou, aujourd’hui dans l’opposition, des délégations des partis politiques de l’opposition, des confessions religieuses, des chefs traditionnels et des membres de la société civile, s’est fait sentir.

L’ambiance à cette fête des femmes était si fraternelle,  amicale,  et conviviale qu’au terme de son discours de clôture, la ministre en charge du département des femmes, émue, n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage à ces dizaines de  femmes des partis politiques de l’opposition, tels le FPI, le PIT et bien d’autres.

Par ailleurs, Mme Agnès Monnet, Secrétaire Générale du FPI, a posé un acte civil et républicain fort, comme les autres femmes des autres partis d’opposition, en répondant positivement à l’appel de leur  sœur ivoirienne, la ministre Anne-Désirée Ouloto. Un exemple qui est un appel du pied aux hommes, un exemple à suivre pour la Paix  en Côte d’Ivoire.

Comme l’a  dit Mme la ministre, « être de l’opposition et répondre positivement à l’invitation du gouvernement, du parti au pouvoir, ce n’était pas gagné d’avance. Chères sœurs de l’opposition, vous ne seriez pas venues que je vous aurais comprise. Merci d’être venues autour d’une Côte-d’Ivoire fraternelle pour célébrée la Paix, chère à  tous. »

A la fin de son intervention de femme engagée pour la Paix et surtout pour la cohésion entre toutes les femmes, elle a été saluée par un véritable tonnerre d’applaudissements, un standing ovation.

En conséquence, il lui est demandé ce qui suit: «  vous avez de l’argent, avez-vous une ligne budgétaire, Madame le ministre ». En réponse : « Mais, j’ai le soutien de l’ONU-Femmes et de l’ONUCI qui se sont engagées à m’aider, à aider mon ministère à trouver des fonds ». Nous avons en mémoire les actions menées par Anne-Désirée Ouloto, lorsqu’elle a été nommée au ministère de la Lutte contre la Salubrité.

A peine nommée à ce poste, cette femme, au courage herculéen, fonce et décide, se servant, de Caterpillars  de bulldozers et autres engins, de débarrasser la ville d’Abidjan de ses taudis, baraques, puanteurs et autres insalubrités qui encombraient les rues et empoisonnaient la vie des Ivoiriens et de tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire. Certains doutaient de sa détermination à nettoyer et à faire casser tout ce qui encombrait les routes, les voies piétonnes et le domaine public.

Au moment de quitter ce département, l’unanimité est faite sur ses capacités de meneur d’Hommes, de gestionnaire convaincant et de manager rigoureux  qui a obtenu des résultats allant au-delà de toutes prévisions. Beaucoup de ses compatriotes ne comprennent pas la décision du Président de la République SEM Alassane Ouattara, lui enlèvant ce Ministère très sensible  qui met les nerfs à rudes épreuves. Les populations prennent acte de ce que le Chef de Mme Oulotto, c’est  bien le Président de la république Alassane Ouattara, chef de l’Exécutif ivoirien.

Elle arrive au ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant. Le commun des mortels se demandait ce qu’une femme avec un tel caractère  venait faire dans un ministère que l’opinion considère « facile » et «  doux ». Réussira-t-elle à faire fonctionner à plein régime  la machine de ce ministère ? Les populations qui l’apprécient tant étaient très dubitatives et sceptiques. Mais, à Yamoussoukro, Mme Anne Oulotto a réussi à rassembler les Femmes de Côte d’Ivoire, surtout beaucoup de femmes de l’Ouest, cette partie du pays qui a souffert le martyr avant et pendant la crise postélectorale. Il y avait des délégations de femmes venues du Nord, de l’Est, du Sud, du Centre  qui se sont parlées, saluées, embrassées et ont travaillé en sœurs et amies pour que les femmes soient désormais aux commandes des armées et des troupes d’hirondelles de la Paix.

Cette Femme a arraché, avec mérite, les honneurs et le respect de ceux qui ont été témoins de cet évènement historique. Grâce à un apport financier, un don de 1.500.000 dollars U.S. (750 millions FCFA) des organisations internationales qui pilotent La Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité. Le ministère dirigé par Anne-Désirée-Oulotto  créera à travers la Côte d’Ivoire des « Women Friendly Spaces » (Espaces d’Amitié et d’Echanges des Femmes) qui seront mis en priorité, à la disposition des femmes sur toute l’étendue de la Côte d’Ivoire.

Elles pourront s’inviter, et inviter aussi les hommes pour parler de Paix, de cohésion sociale, d’écoute de l’autre, de travail, de lutte contre la pauvreté et contre les violences faites aux Femmes et aux enfants.

Avec une très  grande responsabilité, Mme Anne-Oulotto a tenu à ce que l’assistance applaudisse Mme Oka Madeleine, l’une des architectes de la réussite de ce colloque brillamment réussi. Mme Rachel Gogoua, malgré son âge avancé et sa canne en main, avait retrouvé une seconde jeunesse, en quittant la salle I pour la salle III. Nous avons hautement apprécié cela. La présidente du comité d’organisation, Mme Assamoi Mariam, Chef de cabinet du ministère de la Solidarité et les collaborateurs de Mme la ministre Anne-Désirée Oulotto ont reçu les applaudissements et les acclamations les plus mérités venant des participants et du public venus nombreux.

L’on retiendra que la Journée Internationale de la Paix(J.I.P), des 14 et 15 Novembre 2014, restera à jamais marquée d’une pierre blanche dans la mémoire collective. Car il y a longtemps que nous n’avions pas vu les ivoiriennes et les ivoiriens aussi rassemblés pour célébrer ensemble un événement aussi grandiose et précieux que la Paix. Comme quoi, Félix Houphouet-Boigny, le père de la Nation, le patriarche, avait raison un peu plus tôt en affirmant : «  La Paix, ce n’est pas un vain mot, c’est un comportement ».

Quand c’est bon, malgré toutes les critiques et toute la vigilance dont nous faisons preuve à l’égard des gouvernants, il faut le reconnaître et féliciter publiquement, surtout ceux et celles qui contribuent activement à cicatriser les plaies et les meurtrissures de cette longue crise politico-militaire qu’a connue la Côte d’Ivoire.

Vive la Paix !

Vive les Femmes!

Par  D.A.K.S (DIARRASSOUBA Abdoul Khader Stéphane).

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