Injustice/ Des victimes de déchets toxiques réprimées par la police, mercredi à Cocody #civ
Abidjan, 21-1er-16 (lepointsur.com)-Les victimes des déchets toxiques se sont heurtées à l’entrée de la Direction Générale de l’Administration et du Territoire (DGAT), mercredi 20 janvier 2016, à des cargos de police : des minicars et des véhicules 4X4 tous bondés de forces de l’ordre comme en période de guerre. Ces forces de l’ordre qui ont encerclé toute la zone depuis «LA RUE LEPIC» jusqu’ à l’entrée de la DGAT ont violemment brimé et empêché les victimes d’avoir accès à cette administration.
Il s’agit de centaines de victimes organisées au sein du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (RENADVIDET-CI), avec pour objectif d’y observer une grève illimitée de la faim. Et ce, pour exiger la démission dudit Directeur pour cause de rétention indue de l’agreement de leur association depuis janvier 2012.
Certains responsables de ces victimes ont été jetés de force dans lesdits cargos pour être déposés vers la gare de Bingerville sis aux 220 logements d’Adjamé y compris les victimes qui ont également été violemment repoussées audit manifestation des victimes réprimées lieu par ces même forces de l’ordre sur instruction, selon, EDJIBO ABRAHAM, adjoint à l’organisation du RENADVIDET-CI, du directeur général de la DGAT qui, aux dire du capitaine de police qui dirigeait cet impressionnant contingent n’ avait pas rendez-vous avec ces victimes.
Selon ces victimes, ledit directeur aurait des accointances avec KONE Cheick Oumar et son attitude n’ a autre but que de le protéger afin de jouir sereinement des 4,658 milliards de FCFA détournés alors que cette faramineuse somme est destinée à leur indemnisation.
EDJIBO ABRAHAM, adjoint à l’organisation du RENADVIDET-CI et retrouvé dans un état piteux aux 220 logements d’Adjamé interrogé a souligné : «Il est regrettable que dans un état supposé de droit, une manifestation pacifique et régulière en l’ occurrence une grève illimitée de la faim annoncée en désespoir de cause par les victimes pour exprimer leur cri de cœur soit violemment brimée et réprimée par les forces de l’ordre qui, en principe étaient censées la sécuriser. Mais comme il s’agit d’une grève illimitée de la faim, nous y reviendrons le vendredi 22 Janvier 2016 à 10H pour faire respecter notre mot d’ordre».
Enfin, il a saisi cette occasion pour interpeller le président de la République sur les agissements rétrogrades de certains de ses collaborateurs en demandant son implication pour le règlement de leur problème et ce sera justice.
C’est très meurtri dans l’âme que les victimes sont reparties. Le nouveau ministre de la Justice est vivement interpeller
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.