Guillaume Gbato(Sg du Synappci)/ « Le Président Traoré Moussa (MT) doit reprendre son poste sans aucune forme de procédure »
– La convention collective appliquée, après le 31 juillet 2014
Les responsables des deux syndicats de la presse privée de Cote d’Ivoire à savoir Guillaume Gbato et Francelin Glodé , respectivement du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci) et du Syndicat autonome des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Saappci) ont conjointement animé une conférence de presse le mardi 15 Juillet 2014, au siège de la première structure syndicale sis à Adjamé 220 logements.
Répondant à l’interrogation d’un confrère concernant la situation que connait l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Guillaume Gbato a indiqué sans ambages ce qui suit : » le retour du Président Traoré Moussa dit MT à la tête de l’Unjci est un problème de respect des textes et ne souffre d’aucune fioriture« . Et de poursuivre, « c’est même un épiphénomène« . Une réponse qui a rassuré plus d’un journaliste présent à la conférence de presse et mis fin à certaines rumeurs faisant état du maintien de l’intérimaire, Habiba Dembélé. En effet, le président, MT statutairement élu de la faîtière des journalistes ivoiriens doit logiquement rentrer en possession de sa Carte d’identité de journaliste professionnel (Cijp) et de celle qui fait de lui membre de l’Unjci, le 20 juillet 2014.
Le point saillant était selon les conférenciers, de faire le point de la tournée qu’ils ont effectué dans certains organes de presse, relatif à l’application effective de la convention collective comme le stipule la décision du gouvernement ivoirien à travers le Conseil national de la Presse (CNP) à qui la mission a été confiée. Pour les deux responsables syndicaux, il n’y a plus de doute quant à la mise en application de cette convention. C’est pour cette raison qu’ils ont tenu à rassurer tous les travailleurs du secteur. Aussi, ont-ils tenu à remercier les responsables des entreprises qui ont été attentifs à leur mission d’information. Quant aux journalistes qui continuent de remettre en cause les compétences du CNP les conférenciers ont demandé de garder leur sérénité. Car, ont-ils soutenu, « les négociations sont terminées et quiconque entreprendra une démarche visant à ne pas faire appliquer cette décision du 7 Mai 2014 nous trouvera sur son chemin « . En d’autres termes, après le 31 Juillet 2014, le Cnp devra passer au contrôle dans les rédactions pour que les » hors la loi soient traqués et mis hors d’état de nuire. De fait, ont-ils demandé aux journalistes de jouer leur partition dans cette opération ».
Une correspondance particulière de Loic K.