Grève de la faim/ Les 9 interpellés toujours sans nourriture

-Un mort et des cas de santé critiques signalés à la Maca

Une vue des grévistes (Ph:Dr)

Les épouses des détenus politiques réunies au sein du COFED (Collectif des Femmes des détenus de la crise post-électorale) au nombre de neuf (9) interpellés depuis mercredi 3 décembre 2014, matin à la suite d’un sit-in en soutien à leurs époux devant le ministère de la Justice. Jusqu’à 18h30mn, le site apprenait qu’ils étaient détenus au sous-sol de la préfecture de police d’Abidjan, sans contact avec l’extérieur, sans nourriture et dans une cellule exiguë et mal éclairée.

L’affaire étant politique et non juridique, les geôliers attendent toujours l’ordre du Préfet de police qui revient d’un séminaire à Yamoussoukro ou celui du ministre de l’Intérieur avant leur quelconque libération. Déjà notre source nous signalait un mort, sans toutefois définir son identité et plusieurs cas santé dont l’état était critique.

Détenus politiques réunies au sein du COFED (Collectif des Femmes des détenus de la crise post-électorale) au nombre de neuf (9) interpellés depuis ce matin à la suite d’un sit-in en soutien à leurs époux devant le ministère de la justice ,sont jusqu’à cette heure au sous sol de la préfecture de police sans contact avec l’extérieur, sans nourriture et dans une cellule exiguë et mal éclairée . Les geôliers attendent toujours l’ordre du préfet de police qui revient d’un séminaire à Yamoussoukro ou celui du ministre de l’intérieur avant leur quelconque libération.

Au 3^ème jour, à l’infirmerie de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) l’état de santé des grévistes devient de plus en plus critique. Il y a selon des sources crédibles plus de 50 prisonniers politiques hospitalisés. Le procureur est passé les voir ce matin, en leur proposant de les libérer à partir du mois de janvier 2015. Ce fut un refus catégorique de tous les grévistes, soit le gouvernement de Dramane les JUGE ou les libère maintenant… Le dramanistan fait la soude oreille, donc la grève de la faim illimitée des prisonniers politiques continue. Combien d’entre eux doivent encore mourir pour que ce pouvoir

Kpan Charles