Tonkpi, 8-11-15 (lepointsur.com)-L’Ong belge,  Verbatims a planché  du 05 au 07 novembre,  dans le cadre du forum de gouvernance identitaire, sur la nécessité de lutter efficacement contre les crises identitaires.  Tenu à l’hôtel cascade de Man, ce forum a rassemblé une centaine de leaders d’opinion de zone (LOPZ), les autorités administratives et politiques de la région du Tonkpi et tous les responsables et partenaires de Verbatims.

L’équipe de verbatims et le chef de canton Gonse Pierre.Ph.Dr

Il a été question pour cette ONG de mettre en exergue les informations récoltées au cours des Forums des quartiers et villages du District des montagnes afin de les remonter à qui de droit. Durant les trois jours,  tous les leaders d’Opinion de zone (LOPZ) ont débattu sur les bonnes pratiques et sur les questions liées au conflit identitaire. Pour Mme Marie Stenbork,  PCA de Verbatims, cette rencontre est capitale dans la mesure où elle vient juste après une période électorale qui s’est passée dans la quiétude et le calme.

« Nous avons depuis 2014 fait des sensibilisations et formé les leaders d’opinion de zone que vous êtes. Nous vous rassurons de ce que votre expertise et vos recommandations ont été prises en compte. Nous vous savons mieux outillés désormais après toutes ces étapes pour faire face et prévenir les conflits identitaires dans toutes ces formes », a-t-elle dit avant d’appeler les différents LOPZ à investir le terrain, chacun dans sa zone en appelant les populations à une prise de conscience sur les dangers que peuvent susciter les conflits identitaires.

N’Gouan Patrick, PCA de la convention de la société civile (CSCI), partenaire privilégié de Verbatims, a dans sa communication sur les préjugés et stéréotypes,  appelé les uns et les autres à se passer du pragmatisme, du fanatisme religieux, ethniques et d’éviter de sortir des propos qui peuvent choquer son prochain. Aux politiques, particulièrement,  au chef de l’Etat, Alassane Ouattara,  N’Gouan Patrick  a demandé de prendre d’avantage en compte, les différentes aspirations des populations et d’emmener tout le monde à se sentir ivoiriens.  « Les gouvernants actuels travaillent certes à mettre la Côte d’Ivoire sur les rails du développement, mais le plus dur  à faire est la réconciliation tant souhaitée par tous les Ivoiriens. La société civile se voit donc dans l’obligation de demander au chef de l’Etat d’impliquer le maximum d’Ivoiriens,  toutes tendances confondues dans la gestion du pays. » A-t-il plaidé. Avant de renchérir que  la société civile,  consciente d’une Côte d’Ivoire nouvelle veut que toutes les couches et les chefs traditionnels en plus de Verbatims soient de véritables relais pour une véritable réconciliation des Ivoiriens. Et cela, par la  Vulgarisation  des lois en faveur du droit humain, création  d’un cadre permanent de concertation entre les communautés…

Doumbia Balla Moise (District des montagnes)

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