Franck Ribéry renonce à l’équipe de France.


Franck Ribéry a annoncé ce mercredi sa décision de mettre un terme à sa carrière internationale dans une interview parue sur le site du magazine allemand Kicker. Une nouvelle par ailleurs confirmée par le site officiel de son club.

le-milieu-de-l-equipe-de-france-frank-ribery-lors-du-match-de-barrage-retour-contre-l-ukraine-le-19-novembre-2013-au-stade-de-france-a-saint-denis_4905625A 31 ans, l’attaquant du Bayern Munich tire donc un trait sur sa carrière internationale après 81 sélections pour un total de 16 buts inscrits. Sa dernière apparition en en bleu remonte à France – Pays-Bas (2-0) en amical le 5 mars 2014. Le milieu de terrain avait dû déclarer forfait in extremis pour le Mondial brésilien en raison d’une lombalgie.

« La relève est assurée »
« J’arrête », déclare sobrement Franck Ribéry à nos confrères allemands. « J’ai eu le sentiment que le moment était venu. » Dans une interview à paraître ce jeudi, le joueur explique vouloir « [se] consacrer davantage à [sa] famille », et sur la tâche qui lui est dévolue au Bayern.

Il affirme également partir l’esprit traquille, évoquant « la jeunesse dorée » qui frappe à la porte de l’équipe de France. Une manière de dire que le relève est assurée. « Il faut savoir quand s’arrêter. J’ai vu tant de choses, il est maintenant temps que d’autres reprennent le flambeau » et la Coupe du monde a montré que l’on pouvait compter sur les jeunes, explique-t-il en substance.

Les deux semaines passées à Clairefontaine, tandis qu’il essayait désespérément de se remettre sur pied pour participer à la Coupe du monde, n’ont pas été une période facile, rapporte encore le magazine allemand.

Le fait que la prochaine échance internationale d’importance, l’Euro 2016, ait lieu dans deux ans en France n’a pas suffit à infléchir sa décision. « Il y a eu des hauts et des bas », explique Ribéry qui rappelle sa fierté d’avoir porté le maillot de l’équipe de France avant de conclure: « le moment est venu d’écrire un nouveau chapitre de ma vie.

De notre correspondante Maty Gauthier Fanny

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