Ce regard plein de vie a été brutalement arraché à l’affection de ses proches. (Ph: Dr)

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 2-12-2016) Malgré la vague d’émotion soulevée au sein des populations et particulièrement chez les gendarmes qui enregistrait l’assassinat de deux des leurs, le mercredi 16 novembre 2016 à Niamoin dans le département de Bouna, dans des conditions qui ressemblent fortement aux scènes de vendetta du moyen-âge, la furia contre cette catégorie de militaires gagne davantage en intérêt en Côte d’Ivoire. A la clef, un gendarme tué à Kossou, un autre à Méagui et deux à Bondoukou.

Ici également, ce soldat n’imaginait pas une fin aussi horrible que la sienne.

Si les assassinats de ces hommes en treillis ne sont pas perpétrés au même endroit, cependant la violence de ces assassinats laisse transparaître une volonté de saper le moral des éléments de ce corps d’élite toujours disponibles et non partisans dans l’exécution de leur tâche. Le funeste décompte enregistre, pour l’heure, six gendarmes tués en moins de deux mois.

Le hic dans cette affaire, c’est bien l’étrange silence du Commandement supérieur de la gendarmerie qui laisse les familles et les populations sur leur faim de comprendre l’acharnement sur ces soldats d’honneur qui ont toujours su rendre la monnaie à la République. Malheureusement, leur corps font le tour des réseaux sociaux sans le moindre, pareils à ceux de vulgaires gangsters surpris dans une opération mal ficelée.

Idrissa Konaté

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