Les populations se sont déplacés en grand nombre prendre part au festival Senang.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 25-9-2017) Du 22 au 23 Septembre, la ville de Korhogo a offert à ses visiteurs, à ses filles et fils un véritable voyage au cœur de la tradition Sénoufo à la place Gbondala et au centre culturel Womiengnon.

Sous la houlette de Sékongo Alexis, Commissaire général du festival Senang, cette troisième édition a mobilisé plusieurs représentants et des danses issus de l’aire culturelle Senoufo. Des groupes de danse qui se sont livré, deux jours durant, à une spectaculaire débauche d’énergie. Le festival du Senang a fait montre d’une triple dimension à l’originalité, la grandeur, l’intégration sous régionale.

Une originalité qui se perçoit à travers les prestations des différentes danses : Rythmes et cadences du terroir Sénoufo, accoutrements traditionnels, instruments de musique et autres objets authentiques, faits, gestes et mimiques du quotidien en milieu rural. Le tout, agrémenté par des chansons mélodieuses du folklore senoufo et les trémoussements plaisants des danseurs.

La grandeur de cette manifestation s’est illustrée à première vue par la présence d’un nombre de personnalités de marque. L’Ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire, Luis Prados, le Préfet de région et du département de Korhogo, El Hadj Daouda Ouattara fraîchement revenu de la Mecque ; le chef de canton intérimaire et premier vice-président de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire Issa Coulibaly sans oublier  les délégués locaux des ambassades du Mali et du Burkina-Faso.

Les autorités dans leur ensemble ont donné un cachet particulier à l’édition 2017 du Senang.

Le volet intégration sous régionale qui se mesurait  par une forte délégation de 75 personnes venue du Mali, conduite par Moussa Diakité, sous-directeur de la culture de la ville de Sikasso et le Burkina-Faso représenté par Ouattara Hamadou, promoteur culturel.

Des hommes et des femmes qui ont, en partage, la culture du terroir senoufo ; la danse Louwaga du Burkina-Faso,la danse du singe Gon de Kambo et les Samoro de Lofiné au Mali ont , dans une ambiance festive , contribué à la valorisation et à la promotion des valeurs traditionnelles de l’aire senoufo commune à ces trois pays voisins. Et le commissaire général du festival Senang a révélé la présence de l’ethnie senoufo au Ghana et a promis pour la prochaine édition des danses sœurs de ce pays ainsi que celles du Burkina-Faso.

Ledit festival est aussi l’occasion de montrer le riche patrimoine culturel senoufo qui ne demande qu’à être promu à l’ère de la mondialisation. Il faut noter que le festival Senang était placé sous l’égide du premier ministre Amadou Gon Coulibaly, la présidence du ministère de la culture et de la francophonie ainsi que la bénédiction de la chefferie cantonale.

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

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