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[Festival Boya Goh 2023 : Appel à la préservation de l’identité Wê] La résurgence culturelle au centre des préoccupations du Commissaire général, Dominique GNEHI


Intervention des « Glouinh » (Fanfare traditionnelle Wê)

Bangolo, le 11 novembre 2023 (lepointsur.com) La 7e édition du Festival Boya Goh a ouvert ses portes vendredi 10 novembre 2023, à la Place de la Paix de Bangolo, sous l’égide du Commissaire général, Dominique GNEHI. Placé sous le signe de la préservation culturelle, cet événement emblématique a illuminé la scène avec un vibrant hommage à la riche tradition du peuple Wê, mettant en avant un patrimoine en voie de disparition.

Selon Dominique GNEHI, Commissaire général, ce festival ambitionne non seulement de raviver l’essence authentique de la culture Wê à travers ses symphonies, chorégraphies et rythmes, source de fierté pour les peuples Guéré et Wobé, mais également de propulser cette culture au-delà de ses aspects folkloriques pour en faire un pilier essentiel favorisant le développement, la cohésion sociale, et la paix régionale.

Prestation des « Touvonhouns » (Chasseurs, guerriers)

Un hommage à la tradition Wê

Sous les projecteurs du Festival Boya Goh 2023, l’importance de préserver la culture et les coutumes ancestrales est devenue évidente. Le Commissaire général, Dominique GNEHI, a souligné l’urgence de préserver des pratiques menacées de disparaître, telles que les « Touvonhouns » (Chasseurs, guerriers), les « Glouinh » (Fanfares traditionnels Wê) les « Sanhin Gnounou » (Jongleurs). Cette célébration s’est donc positionnée comme une vitrine de la culture Wê.

La résurrection des traditions anciennes

L’observation des éléments culturels en voie de disparition révèle un besoin impérieux de revitaliser ces traditions. La résurrection de ces groupes a été une pierre angulaire pour insuffler une nouvelle vitalité à la 7e édition du Festival Boya Goh, témoignant d’un effort remarquable de préservation.

Passage des « Sanhin Gnounou » (Jongleurs)

Transmission inter-générationnelle

La présence des jongleurs, représentant les « Sanhin Gnounou » en Wê, a symbolisé la concrétisation des objectifs fixés. La transmission de ces pratiques ancestrales aux nouvelles générations est une lueur d’espoir. Cette démarche confirme la pérennité potentielle de ces pratiques, assurant ainsi la continuité et la valorisation de ces trésors culturels pour les générations futures.

Un appel à l’engagement local

L’appel lancé par le Commissaire général pour la présence massive des locaux résonne comme un acte de reconnaissance, une quête pour que la jeunesse locale s’approprie et célèbre ses propres racines avant de les partager avec le monde. Cette volonté de restaurer les coutumes traditionnelles a été chaleureusement accueillie par les chefs traditionnels, qui sont des piliers de la préservation des us et coutumes.

Soutien des autorités municipales

Les remerciements exprimés envers les autorités municipales soulignent l’engagement précieux de ces instances dans la préservation et la promotion de la jeunesse locale. Leur soutien a été vital pour offrir un espace à la hauteur de cet événement culturel d’importance capitale.

Le Festival Boya Goh 2023 s’affirme ainsi comme une réponse passionnée et déterminée à sauvegarder et à célébrer l’héritage culturel Wê. Il offre un message fort de transmission et de fierté identitaire, tout en mettant en lumière la richesse de cette culture en voie de disparition. Cet événement est bien plus qu’une simple célébration ; c’est un engagement envers la préservation des racines culturelles et un témoignage vibrant de la vitalité de la tradition Wê.

Médard KOFFI depuis Bangolo

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