Abidjan 14/10/15 (lepointsur.com) – Selon AFP, le Saint-Père a demandé pardon publiquement mercredi, au nom de l’Église, pour les différentes affaires qui ont agité Rome et le Vatican récemment, sans toutefois donner plus de précisions sur les scandales qu’il dénonce.

Le pardon public du pape François pour les scandales « à Rome et au Vatican »

Mercredi 14 Octobre 20156, au début de son audience générale, le Pape François a tenu à présenter ses excuses au nom de l’Église pour les scandales récents ayant secoué « Rome et le Vatican », dans une démarche très rare pour un souverain pontife. En revanche, il n’a pas détaillé les affaires qu’il visait dans cette allocution. « Je voudrais, au nom de l’Église, vous demander pardon pour les scandales qui ces derniers temps se sont produits aussi bien à Rome qu’au Vatican », a-t-il déclaré.

« Je vous demande pardon », a-t-il insisté devant les milliers de pèlerins massés sur la place Saint-Pierre. « Car il est nécessaire qu’il arrive des scandales; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive! », a-t-il lancé en citant un verset de la Bible.

Dans les scandales récents, on peut noter le « coming out » d’un prêtre polonais à la veille du synode sur la famille ou la mort de l’ancien nonce polonais, Józef Wesolowski, qui devait le premier jugé au Vatican pour pédophilie.

Or du Vatican, les tensions palpables avec l’édile de Rome, Ignazio Marino, qui vient de démissionner peuvent aussi être incluses dans les propos du pontife argentin. François avait clairement pris position contre le maire de la capitale alors qu’il rentrait des États-Unis. De plus, les travaux de rénovation avant le « Jubilé de la Miséricorde » sont trop lents pour le Vatican qui attend des millions de pèlerins dès décembre. La ville de Rome est également fortement secouée depuis un an par la révélation d’un vaste réseau de collusions mafieuses, même si l’Église ne semble pas impliquée.

Cet été, les funérailles triomphales d’un boss mafieux, avec la bénédiction du curé de la paroisse, avaient aussi suscité la polémique.

Jean Paul II avait engagé l’Église dans une démarche de repentance spectaculaire pour la Shoah ou l’Inquisition, tandis que Benoît XVI et François ont demandé pardon pour les affaires de pédophilie ayant secoué le clergé.

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