Exclusif/ Tout sur le mal qui ronge Alassane Ouattara


Le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara est attendu par son peuple (Ph: Dr)

Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara est attendu par son peuple (Ph: Dr)

Appelons-le comme bon nous semble : « Magellan, Globetrotter, ou commis voyageur ». Le Président Alassane Ouattara qui a battu tous les records de voyages de Chefs d’Etat au monde est loin d’y mettre fin. Alors que la présidence  n’ose s’aventurier sur les vrais motifs de certains déplacements du président en dehors des visites de travail officielles à l’étranger et principalement en France, Diaspo Tv, révèle ici sans prétention aucune, ce dont le président Alassane Ouattara pourrait souffrir et qui lui vaut autant de voyages en occident. Selon une source digne de foi, Alassane Ouattara trainerait depuis 1998, une sciatique (ou lombo sciatique) récidivante. Selon la médecine, la sciatique est une douleur suivant le territoire du nerf spinal S1 ou L5 atteint au niveau de la colonne vertébrale (rachis lombaire) ou à sa proximité immédiate. En outre si la sciatique doit être distinguée du nerf sciatique, appelé parfois « sciatique » tout court et qui naît de la réunion de plusieurs racines nerveuses (dont L5 et S1), c’est une maladie fréquente. Elle concerne 5 à 10 % des patients ayant des douleurs du dos (dorsalgies) et est en général dû à l’âge ou au stress. La contracture douloureuse qui s’ensuit peut comprimer ou irriter le nerf sciatique, entraînant une sciatalgie. En principe, la manœuvre de Lasègue n’entraîne pas de douleur révélant une compression du nerf au niveau des vertèbres. Or selon une source médicale dont nous taisons le nom, dans le cas  du président Ouattara le nerf sciatique se serait froissé au niveau de la colonne vertébrale. Ce qui provoquerait une dorsalgie fréquente chez lui. Aussi, alors que ses médecins lui ont recommandé un repos de deux semaines depuis peu, celui-ci n’entend guère rater une minute de la gestion des affaires de l’Etat. Qu’il soit en avion ou à table, racontent des proches, Alassane Ouattara passe les ¾ de son temps soit au téléphone ou entrain de donner des directives à un ou deux ministres. Mais on le sait, la sciatique n’est pas une maladie incurable. Un peu de repos, des étirements spécifiques du muscle, éventuellement dans le cadre d’une kinésithérapie sont recommandés.  Des anti-inflammatoires peuvent être prescrits. En cas d’échec de ces traitements, une infiltration du muscle peut être proposée, à base d’anti-inflammatoires et/ou de corticoïdes et/ou de toxine botulique, ou une combinaison des trois. Il est parfois soutenu que les résultats sont meilleurs quand est infiltré le muscle obturateur interne, qui jouerait un rôle dans cette pathologie, et qui, même, ne formerait qu’une avec le syndrome du muscle obturateur interne. Enfin en cas de complication, le patient peut subir une chirurgie ou une chimionucléolyse. La première (chirurgie) consiste à supprimer l’hernie discale. Elle ne doit être proposée que dans trois  cas : déficit moteur ou troubles sphinctériens, douleur en dépit du traitement morphinique et corticoïde, ou durée d’évolution supérieure à trois mois en dépit du traitement. La seconde (Chimionucléolyse) consiste en l’injection dans le disque intervertébral d’une substance enzymatique, la chymopapaïne, qui va dissoudre le noyau « nucleus pulposus » réduisant ainsi la hernie. Cette technique s’adresse à des hernies discales de petite taille et dont les parois ne sont pas rompues. Malheureusement cette dernière pratique n’est plus autorisée en France.

De tout ce qui précède, pouvons-nous vraiment nous inquiéter de l’état de santé du président Alassane Ouattara ? Cela est-il suffisant pour engager un débat sur sa capacité et son aptitude à conduire les affaires courantes de la république ? Cela a-t-il des conséquences sur l’intellect du Chef de l’Etat ? Enfin, si tous les experts estiment que la sciatique reste une maladie bénigne, le peuple ivoirien lui a le droit de savoir de quoi souffre son président, car la santé d’un président de la république ne saurait être comparable à celle d’un vulgaire citoyen. La fonction de Président de la République ayant des devoirs, mais aussi des obligations.

Philippe Kouhon/ Diaspo Tv

Mail : pkouhon@gmail.com

Tél : 0647736264

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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