COMMUNIQUE CONGRES AMERICAINAbidjan, 15-07-16 (lepointsur.com) Avant la présidentielle du mois d’août 2016, au Gabon, le Congrès américain interpelle le président sortant, M. Ali Bongo Ondimba sur l’organisation d’une élection “pacifique, libre et équitable”. Et ce, “pour assurer la stabilité et la croissance à long terme du Gabon”.

Telle est la résolution de la seconde session de la Chambre des Hauts Représentants réunis le 12 juillet 2016, en son 114è congrès.

Le Congrès américain propose certaines institutions innovantes au Gabon, comme le Conseil national pour la Démocratie (CND) et le bureau du Médiateur de la République qui peuvent ‘’potentiellement’’ jouer un rôle positif dans la promotion de la participation des citoyens aux élections et promouvoir les principes démocratiques.

“Considérant qu’il est à craindre pour faute dans la prochaine élection, y compris la mauvaise gestion de l’inscription des électeurs, créant des obstacles à vote le jour du scrutin, et l’intégrité des résultats des élections, la Chambre des Hauts Représentants demande au gouvernement gabonais de tenir une élection ordonnée, pacifique, libre et équitable”, prévient la résolution.

En effet, depuis l’élection présidentielle de 2009, certaines manifestations émaillées de tension et de violence, ont été exacerbées par le manque d’égalité d’accès aux médias publics et privés par les partis d’opposition et les organisations de la société civile.

Pis, le Département d’Etat a rapporté qu’en 2009 les élections ont été organisées avec des cas de manifestations destructrices, les violations des Droits de l’Homme, les irrégularités de l’électeur sur les listes d’inscription, les sondages mal gardées, la censure injuste de la couverture des nouvelles, et de la violence postélectorale.

L’on a en mémoire, la récente convocation de l’ancien président de la commission de l’Union africaine et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle du Gabon, vendredi 02 juin 2016, à 10h par la police judiciaire de Libreville, « pour affaire le concernant.» Depuis quelques mois, l’opposant historique à M. Ali Bongo Ondimba est victime ‘’d’harcèlement judiciaire’’.

C’est pour éviter toutes ces tensions que le Congrès américain interpelle les organisations gouvernementales gabonaises, pour aider à créer un environnement qui facilite la communication ouverte, gage d’une élection libre et régulière, encourage les électeurs à participer au scrutin, et favorise une société civile forte.

Sériba Koné

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