EXCLUSIF/ Affaire « Tentative de corruption de journaliste » : Alafé bientôt « frappé » par le GEPCI
Les rencontres se multiplient dans le cadre de ce qu’on qualifie, aujourd’hui de « Tentative de corruption de journalistes » dans le milieu de ceux qui informent l’opinion. Ainsi, de sources crédibles et proches du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Assé Alafé Wakili, gérant de l’entreprise de presse Socef-Ntic, entreprise éditrice du quotidien L’INTELLIGENT D’ABIDJAN par ailleurs, 2ème vice-président de ce groupement est mal barré. Il est de plus en plus question de sa démission de son poste jusqu’à ce la vérité éclate et qu’il soit blanchi. Comme on le voit, les lignes bougent. Après la mise en « congé » du président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI, Traoré Moussa par sa volonté personnelle, le gérant de l’entreprise de presse Socef-Ntic, sera lui, poussé vers la porte de sortie, par ses pairs.
Serges Mignon
Suspension de Assé Alafé du GEPCI/ Voici la déclaration officielle
Quelques heures avant la déclaration officielle, www.lepointsur.com avait donné l’information de la suspension de Assé Alafé, 2ème vice-président du GEPCI.
Déclaration du groupement des éditeurs de presse de Cȏte d’Ivoire (GEPCI) relative à la suspension des journalistes Alafé Wakili dit Assé Alafé et Traoré Moussa
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Les faits
En sa séance du 16 janvier 2014, le Conseil national de la Presse (CNP), a pris, entre autres actes, la décision du « retrait de la carte de journaliste professionnel » des journalistes Alafé Wakili (2ème Vice-président du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire, GEPCI) et Traoré Moussa (Président de l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire, UNJCI) « pour une durée de six (6) mois». La décision du CNP est consécutive à une série d’auditions et de confrontations qui ont permis au régulateur de la presse écrite de se convaincre que :
1- M. Alafé Wakili s’est rendu coupable, à titre d’instigateur principal, d’une tentative de corruption sur la personne du journaliste Assalé Tiémoko, Gérant de la Société Nouvelle Edition de Côte d’Ivoire, éditeur du bihebdomadaire L’Eléphant déchaîné ;
2- M. Traoré Moussa s’est rendu complice de cette tentative de corruption en acceptant un tel mandat de M. Alafé Wakili auprès de l’éditeur Assalé Tiémoko.
En sa réunion hebdomadaire du mercredi 22 janvier 2014, le Bureau exécutif du GEPCI a auditionné, à son tour, MM. Alafé Wakili (2ème Vice-président) et Amédée Assi Adon (Président, siégeant au CNP pour le compte du Groupement) sur la même affaire.
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Les constats du GEPCI
Au terme de cette double audition à son niveau, le Bureau exécutif du GEPCI a noté que :
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Les faits reprochés principalement à son 2ème Vice-président sont d’une extrême gravité ;
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M. Traoré Moussa, Président de l’UNJCI, s’est mis « en congé » de la présidence de l’Union pour assurer sa défense;
3- M. Alafé Wakili, 2ème Vice-président du GEPCI, annonce son intention d’user des voies de recours pour se défendre.
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La position du GEPCI
Organisation des Patrons de presse soucieuse de l’image de marque de tous les éditeurs, garante de la dignité et de l’indépendance des journalistes au profit desquels des procédures de rémunération décente sont enclenchées, depuis l’année dernière, le GEPCI :
1- Prend acte de la décision du CNP contre les auteurs des faits aussi graves et dégradants pour l’ensemble de la corporation ;
2- Prend acte de la décision de M. Traoré Moussa de se mettre « en congé » de la présidence de l’Union;
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Décide de suspendre, à partir de ce jour, l’éditeur Alafé Wakili de ses fonctions de 2ème Vice-président du Groupement pour lui permettre de se défendre;
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Demeure vivement saisi de cette question jusqu’au bout des procédures en cours et à venir
Fait à Abidjan, le 24 janvier 2014
Pour le Bureau du GEPCI
Le Président
Amédée Assi Adon