Article mis à jour en fonction des dernières informations disponibles

Les tirs ont éclaté jeudi soir, aux alentours de 21 h. En marge d’un rassemblement organisé à Dallas pour dénoncer les violences policières subies par la communauté noire américaine aux Etats-Unis, quatre policiers ont été tués et sept autres blessés par balle, ont rapporté les forces de l’ordre.

Le chef de la police de cette ville texane, David Brown, a déclaré pendant une conférence de presse que deux snipers avaient ouvert le feu sur dix policiers depuis des positions élevées. Une autre fusillade, dans laquelle un onzième agent a été touché, a éclaté entre la police et un autre suspect. Ce dernier a affirmé qu’il avait posé des bombes « partout », a indiqué David Brown. « Le suspect avec lequel nous sommes en train de négocier et qui a échangé des tirs avec nous au cours des 45 dernières minutes a dit à nos négociateurs (…) qu’il y a des bombes partout » dans le centre-ville, a déclaré le chef de la police.

Les chaînes de télévision américaines avaient auparavant rapporté que plusieurs agents de la circulation avaient été ciblés par des tirs dans le centre-ville de Dallas, où les manifestants étaient rassemblés pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme le meurtre de deux Noirs par des policiers blancs à Baton Rouge, en Louisiane, et à Minneapolis, dans le Minnesota.

D’après les forces de l’ordre locales, les tireurs, dont le mobile n’est pas encore connu, auraient aussi menacé de placer une bombe dans le centre de Dallas. Deux suspects ont été arrêtés, a surtout indiqué la police de Dallas dans un communiqué diffusé sur Twitter. Mais sur place, les autorités expliquent que l’identification des suspects est difficile.

Un peu plus tôt, les autorités avaient posté la photo d’un suspect, un homme de couleur noire portant un t-shirt camouflage et un fusil d’assaut automatique en bandoulière au milieu des manifestants. Sauf que rien n’indique à ce stade qu’il a participé à la fusillade.

Au Texas, rappelle notre correspondante à Washington Anne-Marie Capomaccio, le port d’arme est autorisé dans les lieux publics par la loi. C’est donc le cas dans les manifestations. Or, on le voit sur les images diffusées par les médias, certains des manifestants sont venus défiler armés de fusils d’assaut, en toute légalité.

Lire la suite sur RFI