[ENTRETIEN] Dr Mireille SEU Netto définit les conditions du retour du PDCI-RDA au pouvoir, en octobre 2025
Biankouma, le 25-02-2025 (lepointsur.com) — Le samedi 22 février 2025, en marge de la cérémonie d’investiture de Mme Djénnéba Soumahoro, présidente nationale du mouvement politique « Un nouveau souffle dans le Tonkpi », à Biankouma, votre quotidien numérique préféré lepointsur.com a arraché quelques mots au Dr Mireille SEU Netto, Maître de Conférences à l’Université.
Présidente de la coordination des jeunes cadres du PDCI-RDA de Danané et de Zouan-Hounien, l’universitaire a eu l’insigne honneur de représenter Mme N’Zi Odette, Secrétaire exécutive du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), en charge des femmes. Au cours de cet échange, elle s’est particulièrement penchée sur le rôle de la femme dans la reconquête du pouvoir d’État par sa formation politique en 2025, non sans appeler à une union sacrée autour du président THIAM et du PDCI-RDA, face aux diverses attaques répétées. Entretien…
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Dr Mireille SEU Netto, Maître de Conférences à l’Université et, par ailleurs, Présidente de la coordination des jeunes cadres du PDCI-RDA de Danané et de Zouan-Hounien
La scène politique est de plus en plus animée en Côte d’Ivoire par les femmes. Elles dirigent d’ailleurs plusieurs organisations avec brio. Maître, quelle réponse donnez-vous à ceux qui affirment que la supériorité numérique des femmes en politique est une réalité en Côte d’Ivoire et que fait le PDCI-RDA pour les promouvoir ?
Cette question met en lumière le poids de la gent féminine sur le plan politique, à travers sa capacité d’influer sur l’issue des votes. La prise en compte du genre est un élément fondamental dans la pratique politique du PDCI-RDA et de ses dirigeants, à commencer bien évidemment par le président Thiam. C’est pourquoi notre parti encourage l’exercice du pouvoir des femmes dans tous les espaces possibles, qu’ils soient privés ou publics, et quelle que soit la nature du pouvoir qui s’y exerce.
C’est donc avec un sentiment de fierté mais aussi de responsabilité que je me suis vue confier la mission de représenter Mme N’Zi Odette à l’investiture d’une autre dame, en l’occurrence la sœur Djénnéba Soumahoro. Notre déplacement jusqu’à Biankouma est important en ce que cette investiture a lieu en même temps que le lancement du mouvement « un nouveau souffle », une dynamique nouvelle qui appelle chaque militante de notre région à se lever et agir pour l’élargissement de la base sociale du PDCI-RDA, condition de son retour aux hautes charges de notre pays.
Cette cérémonie à laquelle nous avons pris part est, comme je l’ai indiqué plus haut, l’expression de la promotion du leadership féminin prônée par le PDCI-RDA. Notre présence est donc un devoir de militante engagée et solidaire des autres femmes qui se mobilisent en faveur du rayonnement de notre parti. Nous sommes venues aussi pour célébrer la force, le courage et l’ambition des femmes du Tonkpi, d’autant plus que dans nos villages et nos villes, les femmes sont le socle de nos familles, les piliers de notre économie et les gardiennes de nos traditions. Elles cultivent la terre.
Qu’est-ce qui vous a motivée à représenter Mme N’Zi Odette, SE des femmes du PDCI-RDA, à l’investiture de Mme Djénnéba Soumahoro, la présidente du mouvement « Un nouveau souffle dans le Tonkpi » ?
Cette belle cérémonie à laquelle nous venons de prendre part est, comme je l’ai indiqué plus haut, l’expression de la promotion du leadership féminin prônée par le PDCI-RDA. Notre présence est donc un devoir de militante engagée et solidaire des autres femmes qui se mobilisent en faveur du rayonnement de notre parti. Nous sommes venues aussi pour célébrer la force, le courage et l’ambition des femmes du Tonkpi, d’autant plus que dans nos villages et nos villes, les femmes sont le socle de nos familles, les piliers de notre économie et les gardiennes de nos traditions. Elles cultivent la terre, élèvent nos enfants, soutiennent les foyers et participent activement à la structuration de notre société. Et aujourd’hui, l’ambition du PDCI-RDA est de faire de ces braves dames du Tonkpi, des actrices du changement, des entrepreneures, des leaders et des bâtisseuses d’avenir.
« Les femmes manquent d’opportunités économiques et de financements pour développer leurs activités et ont des difficultés d’accès à l’éducation et à la formation… »
Comment entendez-vous concrètement réussir ce pari, vu votre optimisme au regard de vos dires, Professeure ?
La réussite de ce pari fait partie des objectifs du parti. Au temps opportun, le projet de société du parti, porté par le président Thiam, déclinera point par point les réponses proposées aux préoccupations des femmes, notamment le manque d’opportunités économiques et de financements pour développer leurs activités, les difficultés d’accès à l’éducation et à la formation pour certaines jeunes filles et femmes, leur participation à la prise des décisions les concernant…
« Nous sommes à un moment décisif de l’histoire de notre pays. L’élection présidentielle d’octobre 2025 approche à grands pas, et plus que jamais, nous devons nous lever, nous unir et nous battre pour la victoire de notre grand parti, le PDCI-RDA, qui depuis sa création, est toujours le parti du progrès, de la paix et du développement inclusif. »
Un message particulier à ces chères femmes, en marge de cet événement historique…
Je profite de votre micro pour dire à mes chères mamans, sœurs et filles que nous sommes à un moment décisif de l’histoire de notre pays. L’élection présidentielle d’octobre 2025 approche à grands pas, et plus que jamais, nous devons nous lever, nous unir et nous battre pour la victoire de notre grand parti, le PDCI-RDA. Depuis sa création, le PDCI-RDA a toujours été le parti du progrès, de la paix et du développement. C’est sous sa direction que notre pays a connu ses plus belles années de stabilité et de prospérité. Aujourd’hui, nous avons un devoir sacré : ramener notre parti au sommet pour poursuivre cette mission au service de la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens ! Cet appel ne s’adresse pas qu’aux femmes. Il s’adresse également à nos pères, frères et fils, membres et sympathisants du PDCI-RDA ou pas. Le PDCI-RDA est un parti historique, un parti de vision, un parti de progrès. Mais aucun parti, aussi grand soit-il, ne peut triompher sans l’unité et la solidarité de ses militants.
« Rassemblés ici aujourd’hui, notre objectif est clair : renforcer notre unité, notre cohésion et notre engagement total pour la victoire de notre président en octobre 2025 ! Pour cela, le Tonkpi veut donner l’exemple d’une force unie et déterminée, car une élection ne se gagne pas le jour du scrutin. Et chaque militant dans cette bataille se doit d’être un soldat du PDCI-RDA sur le terrain. »
À vous entendre, l’unité semble être le nœud gordien qu’il faut dénouer pour hisser le PDCI-RDA sur la plus haute marche du podium politique.
Merci, Monsieur le journaliste, pour votre sens élevé de la réflexion. Nous ne sommes pas sans savoir que l’unité est actuellement à notre parti politique ce que l’enfant représente pour sa mère. Car rassemblés ici aujourd’hui, notre objectif est clair : renforcer notre unité, notre cohésion et notre engagement total pour la victoire de notre président en octobre 2025 ! Pour cela, le Tonkpi veut donner l’exemple d’une force unie et déterminée, car une élection ne se gagne pas le jour du scrutin. Et chaque militant dans cette bataille se doit d’être un soldat du PDCI-RDA sur le terrain.
« L’unité est la Clé de Notre Victoire. Notre force, c’est notre unité ! Si nous sommes divisés, nous affaiblissons notre combat. Mais si nous sommes ensemble, soudés comme un seul homme derrière notre président, le Ministre Tidjane THIAM, rien ne pourra nous arrêter. »
À vous suivre de très près, la région du Tonkpi voudrait bien servir de cas positif de cohésion et de fraternité retrouvées au sein du PDCI-RDA ?
Bien évidemment, mais pas que le Tonkpi, toutes les structures de notre grand parti sont invitées à être des modèles d’unité, de cohésion, de détermination, car je le redis, militants, partisans et sympathisants, l’unité est la clé de notre victoire. Notre force, c’est notre unité ! Si nous sommes divisés, nous affaiblissons notre combat. Mais si nous sommes ensemble, soudés comme un seul homme derrière notre président, le Ministre Tidjane THIAM, rien ne pourra nous arrêter.
« Mon dernier mot est une invite à un engagement ferme autour de la présidente Soumahoro Djénaba, pour aller à la rencontre de la population, expliquer notre vision, convaincre, sensibiliser sur les enjeux de l’heure, encourager l’enrôlement sur les listes électorales que nous exigeons. Une mobilisation tous azimuts, car chaque voix compte ! »
Notre entretien étant presque à son terme, votre dernier message, Professeure ?
Notre message de fin est pour ces populations de Biankouma qui se sont mobilisées aujourd’hui pour cette investiture. Et mon dernier mot est une invite à un engagement ferme autour de la présidente Soumahoro Djénaba, pour aller à la rencontre de la population, expliquer notre vision, convaincre, sensibiliser sur les enjeux de l’heure, encourager l’enrôlement sur les listes électorales que nous exigeons. Une mobilisation tous azimuts, car chaque voix compte !
Propos recueillis et retranscrits par Lainé Gonkanou, Correspondant Régional