Actualite

[Duékoué/Stratégies de lutte efficace contre la consommation de la drogue] La CRDH instruit les élèves de l’IFP Don Bosco


Mme Carine Keffa, présidente CRDH Guémon

Duékoué, le 03-10-2023 (lepointsur.com) Le mercredi 18 octobre dernier, la Commission Régionale des Droits de l’Homme (CRDH) du Guémon a sensibilisé les élèves et les personnels administratifs puis enseignants de l’Institut de Formation Professionnelle (IFP) Don Bosco de Duékoué, sur « les différents fléaux qui minent l’environnement de la jeunesse : cas de la drogue « . A cette occasion, l’honneur a échu à Mme Carine Keffa, présidente de la CRDH Guémon et ses collaborateurs de répondre à 5 questions majeures que sont: comment éviter de consommer la drogue sans le savoir ?; Comment savoir si on a été drogué ?; Quels sont les signes d’alerte ?; Quelle est la conduite à tenir quand on pense avoir été drogué? et, comment signaler l’incident ?

Les élèves du CFP Don Bosco instruit par la CRDH Guémon sur les stratégies de lutte contre la consommation de la drogue

COMMENT ÉVITER DE CONSOMMER DE LA DROGUE A VOTRE INSUE ?

Répondant à cette préoccupation première, Mme Carine Keffa et ses collaborateurs ont prodigué des conseils divers à l’assistance. Ils ont invité les uns et les autres à informer leur entourage de leurs déplacements et l’heure de leur retour. En plus de se faire accompagner par une tierce personne, la CRDH Guémon a invité son auditoire à être très attentif au déroulé de sa sortie, non sans éviter les situations qui pourraient le mettre mal à l’aise notamment l’’acceptation d’un verre d’autrui; la consommation d’un liquide qui a été ouvert à son insue. Poursuivant, elle a mis un point d’honneur sur le fait de ne jamais laisser sa boisson, sans surveillance et sans protection. Enfin, la CRDH Guémon a déconseillé à l’assistance de ne pas prendre le risque de consommer un verre étrange, au goût étrange car elle pourrait contenir des boissons alcoolisées mais aussi dans des boissons non-alcoolisées comme les sodas, le thé ou le café, mélangées à des stupéfiants. Cependant, il a été vivement conseillé aux uns et autres de se mettre à l’abri en situation d’ivresse, après quelques verres et, de demander de l’aide à une personne de confiance pour se mettre en lieu sûr, dès que possible.

Suivi attentif de cet exposé de la CRDH Guémon par les élèves du CFP Don Bosco de Duékoué

COMMENT SAVOIR SI ON A ETE DROGUE ?

Tout en invitant les uns et les autres à connaître leurs limites dans la consommation de la boisson, la CRDH Guémon a exposé les symptômes de ces drogues : les visions floues et les pertes de mémoire. Lesquels effets peuvent commencer dans les minutes qui suivent la consommation de ladite boisson.

QUELS SONT LES SIGNES D’ALERTE ?

Les signes d’alerte en cette circonstance sont la sensation de vertige ou d’évanouissement. A cela s’ajoutent les sensations d’être malade, somnolent, ivre et/ou confus, même si la boisson a été consommée ne contient qu’une petite quantité d’alcool. Par ailleurs, aux pertes de connaissance s’ajoutent les sensations d’être mal à l’aise et désorienté, avec des troubles de mémoire concernant la nuit précédente.

QUELLE EST LA CONDUITE A TENIR QUAND ON PENSE AVOIR ETE DROGUE ?

Sur ce sujet, la CRDH Guémon a invité son auditoire à demander de l’aide à une personne de confiance; à faire attention à leur homme de confiance (70% des victimes connaissent leur agresseur); à voir le responsable ou le service de sécurité du lieu et demander de l’aide; à contacter une personne de confiance pour venir le chercher et à ne pas solliciter a l’aide d’un inconnu car il pourrait s’agir de la personne qui a mis de la drogue dans la boisson.

Photo de famille marquant la fin de la conférence

COMMENT ET, OÙ SIGNALER UN TEL INCIDENT?

En pareil circonstance, il serait nécessaire de signaler l’incident à la police dès que possible car plus vite la victime est testée, mieux il est probable de détecter la typologie de la drogue présente dans son organisme. Il est conseillé également de se rendre chez un médecin, dans une clinique ou dans un hôpital le plus proche. Enfin, en cas de honte, la CRDH se tient entièrement à la disposition des victimes et, prendra résolument le soin de dénoncer ces attaques auprès de la police, la gendarmerie et/ou du tribunal.

Laine Gonkanou, Correspondant Régional

Commentaires

commentaires