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[Duékoué] Fermée par la DEPPS pour cause d’illégalité, la clinique CSAM ruse-t-elle avec l’État ?


Duékoué, le 15-03-2024 (lepointsur.com) Des activités de soins privés pourraient reprendre d’ici peu clandestinement dans la clinique CSAM de Duékoué pourtant fermée par le ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de Côte d’Ivoire, pour fonctionnement illégal fin février 2024 étant donné que les écrits de la Direction des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DEPPS) attestant officiellement de sa fermeture ont reçu quelques couches de peinture. Une attitude qui, bien que frisant la ruse, pourrait causer des dommages aux populations à majorité analphabètes dans le Guémon.

La vigilance doit être de mise à la DEPPS pour éviter la reprise illégale des soins dans les cliniques fictives

Au nombre des 87 cliniques sanitaires de soins humains fermées le 26 février 2024 dernier dans la Région du Guémon pour fonctionnement illégal par la Direction des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DÉPOSÉ) du ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de Côte d’Ivoire, figure la clinique CSAM de Duékoué.

Mais non sans attendre les missions d’inspection et de contrôle de l’État via les services compétents du département ministériel dirigé par M. Pierre Dimba, pour ordonner son ouverture, les travaux de réhabilitation en cours à la CSAM se sont étendus à la clôture qui a reçu quelques couches de peinture. Effaçant partiellement l’avertissement suivante de la DEPPS: « Clinique fermée, DEPPS/MSHPCMU, le 26-02-2024″.

Pour comprendre les motivations d’une telle action, nous avons tenté en vain de joindre le propriétaire des lieux. Pis, le vigile en charge de la sécurité dit ne pas avoir son contact avant de nous dire au passage que la couche de peinture sur les écrits de la DEPPS est une erreur faite par les peintres commis pour les travaux.

Une telle attitude pourrait créer à terme de confusions et y permettre dans la foulée, les reprises des soins médicaux de façon illégale et aux conséquences parfois dramatiques, avec du matériel non approprié et des agents peu qualifiés, dans une localité où pullulent des centres de formation sanitaires dites « boutiques« , une localité où 80 pourcent de la population est foncièrement analphabète, avec 87 cliniques illégales fermées, de Duékoué à Facobly en par Bangolo et Kouibly, courant février 2024.

Laine Gonkanou, Correspondant Régional

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