[Drame à Ouragahio : Mystérieuse affaire d’empoisonnement] Le décès de Brou Deschamps Bagnon ravive les inquiétudes

Ouragahio, le 07 janvier 2024 (lepointsur.com) Au cœur de la région du Gôh (ex-Fromager), dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, où se trouve la paisible localité d’Ouragahio située au nord de Gagnoa, une série d’événements tragiques d’empoisonnement, précédemment marquée par la mort de jeunes et d’adultes, refait surface avec le décès de Brou Deschamps Bagnon. Ces incidents, se déroulant lors de cérémonies funéraires ou de réjouissances, suscitent la crainte au sein de la population.

Malgré la méfiance généralisée, les empoisonneurs semblent agir avec une super intelligence, parvenant à atteindre leurs cibles lors de chaque sortie. Le récent cas concerne Brou Deschamps, surnommé « Commissaire« , un jeune homme travaillant à la gare de Zedi, dont le décès a secoué la communauté du Grand Ouragahio.

Depuis le 6 janvier 2024, des pleurs résonnent dans le quartier Bethe, témoignant de la perte de Brou Deschamps Bagnon. Les rumeurs préalables pointaient du doigt Alain Wazi, alias Barbe Blanche, comme l’auteur de l’empoisonnement, malgré ses tentatives pour se disculper. Les zones d’ombre persistent, selon l’entourage de la victime et sa mère biologique.

Cette série d’attaques par empoisonnement a débuté en novembre 2022, touchant plusieurs personnes avec des conséquences fatales. Les coupables demeurent en liberté, la population continuant de les désigner sans preuves concluantes.

Cette forme de terrorisme, visant à clouer les victimes au lit avant leur décès, ternit l’image du Grand Ouragahio. La récurrence des événements suggère une forme d’attentat ciblant des individus pour diverses raisons, que ce soit leur générosité ou leur consommation d’alcool.

Les premiers signes d’empoisonnement, marqués par des nausées, la fatigue, et des difficultés respiratoires, appellent à une vigilance accrue lors des rassemblements. Les autorités sont interpellées pour approfondir les enquêtes et identifier ces professionnels de l’empoisonnement, qui semblent actifs non seulement dans la commune mais également dans plusieurs villages.

Casmir Kouadio

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