Développement de l’hôtellerie : Abidjan, nouvel eldorado des grandes chaînes #Tourisme
lepointsur.com (Abidjan, le 4-7-2015) ‘’Tout pour gagner la bataille d’Abidjan’’. Tel semble être le leitmotiv des grandes chaînes hôtelières, tant l’engouement et la ruée vers la capitale économique de la Côte d’Ivoire fait rage dans la sphère hôtelière africaine. Des grandes multinationales aux groupes panafricains ou nationaux, tous s’accordent sur le potentiel que représente ce secteur, symbole du renouveau économique d’un pays qui se remet de dix années de crise politique-militaire.
En l’espace de quatre années, Abidjan est en train de devenir un véritable eldorado pour les groupes hôteliers qui rivalisent d’ingéniosité et de moyens pour grappiller des parts de marché toujours plus importantes dans leur politique globale de conquête du marché africain. Le géant français Accor garde une longueur d’avance et semble intouchable avec une forte présence (cinq hôtels) et un plan d’investissement de 24 milliards de Fcfa sur les prochaines années.
Derrière, la concurrence s’annonce rude entre le Carlson Hôtel qui bâtit un Radisson Blu de 252 chambres pour un montant de 25 milliards Fcfa près de l’aéroport d’Abidjan. Azalaï Group qui vient juste après, a lancé la construction d’un hôtel cinq étoiles dans la commune de Marcory. Pour sa part, Teyliom international investit plus de 29 milliards Fcfa dans le futur hôtel Noom d’une capacité de 179 chambres en plein centre du Plateau, quartier des affaires. L’ivoirien Heden Hotels & Resorts vient de de lancer la réhabilitation et l’extension du Golf hôtel.
Pour les professionnels du secteur hôtelier, une telle effervescence s’explique, selon Hyppolite Soro, Chargé de développement chez Jovago Côte d’Ivoire, par le fait que « la Côte d’Ivoire figure parmi les 15 pays les plus attractifs du continent et compte parmi les meilleures destinations (loisirs ou affaires) d’Afrique de l’Ouest. Ajouté à cela, sa stabilité économique retrouvée et l’on comprend aisément pourquoi un tel engouement pour la filière ». L’on peut donc affirmer avec optimisme , que l’hôtellerie ivoirienne est promise à un bel avenir.
E.A