Démocratie et développement en Afrique : Voici les recettes de Barack Obama
lepointsur.com (Abidjan, le 03-2-2015) A la veille des élections présidentielles dans de nombreux pays africains, en cette année 2015, année pleine d’enjeux sociaux et politiques dans de nombreux pays d’Afrique Sub-saharienne. Espérons maturité, Liberté et Respect des choix de nos peuples.
Ce message et ce post de Monsieur Moussa Hama Diallo, reproduit sur la page Facebook du forum « JEUNESSE CONSCIENTE POUR L’AFRIQUE LIBRE ET DEMOCRATIQUE », un forum qui revendique plus de 79.000 inscrits et abonnés ; ce message et ce post, donc, sont de très grande actualité. Prononcé en 2009, ce discours historique du Président des ETATS-UNIS D’AMERIQUE, Mr Barack Hussein OBAMA, continue d’inspirer et de mettre en confiance les peuples africains quant à leurs capacités à opérer des changements politiques, économiques, sociaux, culturels, industriels, financiers et intellectuels pour permettre à cette Afrique, tant en souffrance à cause de la mauvaise gouvernance de ses politiques, de se relever et de vaincre tous les défis et challenges qui se présentent devant eux.
Et en cette année 2015, nous voulons faire de ce message Barack OBAMA, à travers notre éditorial dans le journal en ligne, ici en Cote d’Ivoire www.lepointsur.com ou sur facebook: Point Sur, un éveil des consciences ivoiriennes, africaines. Ce sera l’éditorial de cette semaine qui commence en ce Lundi,28/02/2015.En aucun cas les africains, les pauvres, les plus pauvres, les plus fragiles et les plus miséreux d’entre nous ne doivent jamais se décourager, ne doivent jamais abdiquer, ne doivent jamais baisser la garde devant les Injustices sociales, les impostures et les dictatures.
Le combat pour la Liberté, la Démocratie et l’Etat de droit est un combat de très longue haleine, qui se transmet de génération en génération. On ne doit pas avoir peur d’aller en prison, on ne doit pas avoir peur de mourir quand il s’agit de défendre la démocratie, la Liberté, de lutter sans merci contre la corruption, contre la mauvaise gouvernance. L’AFRIQUE NE DEVRA SON SALUT QU’AUX SEULS AFRICAINS EN PREMIER LIEU, SANS POUR AUTANT TRAITER LES AUTRES PEUPLES ET CONTINENTS D’ENNEMIS. Lisons Barack Obama.
« Il n’y a de développement possible sans une émancipation politique, et ceci tant que l’Afrique ne le comprendra pas, on trainera toujours dans la boue…car nos mini-Etats ne sont que des terrains de chasse pour les autres. La seule alternative à mon humble avis, c’est d’aller avec courage et lucidité à une union fédérale. Il faut mettre l’accent sur L’ALPHABETISAION. Les Africains ont besoin de se former.
Et de nos jours, en ce 21ème siècle, il n’y’a ni progrès, ni démocratie tant que le système politique de nos pays ne permettent et ne garantissent pas la Libre expression, le libre choix des gouvernants, une justice indépendante, forte, crédible pour traquer la corruption, la magouille, surtout capable d’exercer son rôle d’arbitre aussi bien entre les pouvoirs et les institutions, mais aussi entre les citoyens et les pouvoirs institutionnels.
Le développement dépend de la bonne gouvernance. C’est l’ingrédient qui fait défaut dans beaucoup de pays depuis bien trop longtemps. C’est le changement qui peut déverrouiller les potentialités de l’Afrique… Aujourd’hui, quatre domaines sont essentiels pour l’avenir de l’Afrique et de tous les pays en développement.
Premièrement, nous devons soutenir les démocraties puissantes et durables. Les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple, qui gouvernent par le consentement et non par la coercition, sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas.
Il ne s’agit pas seulement d’organiser des élections, il faut voir ce qui se passe entre les scrutins. La répression revêt de nombreuses formes et trop de pays, même ceux qui tiennent des élections sont en proie à des problèmes qui condamnent leur peuple à la pauvreté. Aucun pays ne peut créer de richesses si ses dirigeants exploitent l’économie pour s’enrichir… Personne ne veut vivre dans une société ou la règle de droit cède la place à la loi du plus fort. Ce n’est pas la démocratie même si de temps en temps on y sème une élection çà et là, et il est temps que ce style de gouvernement disparaisse.
En ce XXIe siècle, des institutions capables, fiables et transparentes sont la clé du succès, des parlements puissants et des forces de police honnêtes; des juges et des journalistes indépendants; un secteur privé et une société civile florissants, ainsi qu’une presse indépendante Tels sont les éléments qui donnent vie à la démocratie, parce que c’est ce qui compte dans la vie quotidienne des gens.
Deuxièmement, nous devons soutenir le développement qui offre des débouchés aux gens- Avec une meilleure gouvernance, l’Afrique tiendra sa promesse de créer une plus vaste base pour la prospérité. Témoin en est le succès extraordinaire d’africains en Amérique. Ils ont le talent et ils possèdent l’esprit d’entreprise et la question est de savoir comment s’assurer qu’ils réussissent ici dans leur pays d’origine. Ce continent est riche en ressources naturelles. Il faut rompre avec les vieilles habitudes. La dépendance vis-à-vis des matières première a tendance à concentrer la richesse au sein d’une minorité, laissant la majorité vulnérable à la récession.
Troisièmement, nous devons soutenir l’amélioration de la santé publique. Ces dernières années, des progrès énormes ont été accomplis dans certaines parties de l’Afrique. Les gens sont plus nombreux à vivre avec le VIH/Sida de manière productive et à obtenir les médicaments qu’il leur faut. Mais trop d’Africains périssent toujours de maladies qui ne devraient pas les tuer. Lorsque des enfants meurent d’une piqûre de moustique et des mères meurent lors d’un accouchement, nous savons qu’il reste des progrès à faire.
Il faut prévenir la propagation de la maladie et promouvoir la santé publique dans la collectivité et dans le pays. Les Etats-Unis appuieront ces efforts dans le cadre d’une stratégie de santé exhaustive et mondiale. Nous investirons dans des systèmes de santé publique à même de prévenir la maladie et de promouvoir le bien-être, en mettant l’accent sur la santé maternelle et infantile.
Quatrièmement, nous devons stopper la destruction causée par les êtres humains : les conflits. L’Afrique ne correspond pas à la caricature grossière d’un continent perpétuellement en guerre. Mais si l’on est honnête, pour beaucoup d’Africains, le conflit fait partie de la vie ; il est aussi constant que le soleil. On se bat pour des territoires et on se bat pour des ressources. Il est toujours trop facile à des individus sans conscience d’entraîner des communautés entières dans des guerres entre religions et entre tribus.
Tous ces conflits pèsent sur l’Afrique comme un véritable boulet. Nous sommes tous répartis selon nos identités diverses, de tribu et d’ethnie, de religion et de nationalité. Mais se définir par son opposition à une personne et une autre tribu, ou qui vénère un prophète différent, cela n’a aucune place au XXIe siècle. « La diversité de l’Afrique devrait être source de force et non facteur de division. » Nous sommes tous enfants de Dieu.
Nous partageons tous des aspirations communes: vivre dans la paix et dans la sécurité, avoir accès à l’éducation et à la possibilité de réussir ; aimer notre famille, notre communauté et notre foi. Voilà notre humanité commune. C’est la raison pour laquelle nous devons nous élever contre l’inhumanité parmi nous ».
BARACK OBAMA, Discours au parlement ghanéen
Source : La Maison Blanche. Bureau du secrétaire de presse le 11 juillet 2009.
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