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Déchets toxiques/ Le Renadvidet-CI monte au créneau avant le délibéré du 27 juillet


Citation à partie directeAbidjan, 17-07-16 (lepointsur.com) Le Réseau national pour la Défense des Droits des Victimes des Déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-CI) a animé une conférence de presse à son sis à Adjamé, samedi  16 juillet 2016, après les réquisitions de l’avocat général Bakayoko Ousmane, représentant le parquet général donc le procureur général.

« Il nous plaît d’animer plusieurs conférences de presse avant le délibéré fixé au mercredi  27 Juillet 2016 par Madame N’ Guessan Alice Allah Kouadio, présidente de la Cour d’Appel  du Plateau  et de la Première Chambre correctionnelle de cette Cour d’Appel en charge de l’Instruction et du jugement de notre affaire »,  déclare le charge à la communication, Botty Julien.

La rencontre avec les journalistes qui n’est que la première selon lui, avant ‘’avant le délibéré’’ s’explique par le fait des griefs essentiels contenus dans leur plainte et la teneur de la décision du tribunal condamnant  tous les prévenus à 20 ans de prison ferme sans mandat de dépôt et la dénégation à tort du bien-fondé de la constitution  de partie civile de M. Charles Koffi, président du Renadvidet-CI et l’une des parties civiles dans cette procédure puisqu’ il n’a pas été le seul à être auditionné par la police économique et par le juge du premier cabinet d’Instruction du Plateau. Et ce, selon M. Botty Julien, respectivement dans le cadre de l’enquête préliminaire, et de l’Instruction de cette affaire comme voudrait le faire croire l’avocat général Bakayoko Ousmane,  »ami d’enfance » de Koné Cheick Oumar pour avoir grandi ensemble avec lui à Man et instruit par une personnalité de la chancellerie, oncle de Koné Cheick Oumar pour consacrer l’impunité par sa volonté aveuglée de soustraire Koné Cheick Oumar de sa responsabilité pénale pourtant clairement établie dans cette affaire.

Liste des victimes anciennementPour le conférencier, l’avocat général Bakayoko Ousmane, dans ses réquisitions, a fait noter à la cour, que Koné Cheick Oumar n’a effectué aucun retrait dans les 4,658 milliards FCFA transférés selon lui, dans des ‘’conditions obscures’’ du compte de la coordination ouvert le 24 mars 2010, dans les livres d’Access Bank devenue Afriland First Bank sur un compte ouvert le même jour par Awa N’ Diaye,  épouse M’Baye, celle qu’il dit avoir mandaté pour gérer  cet argent  qui, selon M. Botty Julien constituait les honoraires, de M. Koné Cheick Oumar en sa prétendue qualité de conseil juridique de cette coordination.

« Le compte ouvert par Awa N’Diaye, était en réalité un compte de passage pour servir de moyen à une insidieuse opération de blanchiment de capitaux au profit de Koné Cheick Oumar. En  fait, Koné Cheick Oumar avait reçu le paiement injustifié de deux chèques d’un montant de 528 millions de F CFA tirés sur le compte de la coordination à Access Bank. Il apparaît comme le principal bénéficiaire des fonds qui ont transité sur le compte de dame Awa N’ Diaye. Et 2 milliards 466 millions 889 FCFA qui ont transité sur le compte d’Awa N’Diaye, agissant en réalité pour le compte de Koné Cheick Oumar, 1 milliard 756 millions a été entièrement transféré dans le patrimoine de celui-ci à travers l’ensemble de ces 8 entreprises qui composent son groupe « KONECO ». Le compte d’Awa N’ Diaye a coupé malicieusement les fonds de leur origine illicite », indique le chargé à la communication.

Copies de deux chèques perçus personnellement par Koné Cheick Oumar contrairement aux réquisitions de l’avocat général Bakayoko Ousmane selon lesquelles Koné Cheick Oumar n’avait effectué aucun retrait dans le montant litigieux pour demander qu’ il soit renvoyé des fins de poursuite des délits de complicité d’ abus de confiance et de blanchiment de capitaux retenus par le tribunal contre lui.

Copies de deux chèques perçus personnellement par Koné Cheick Oumar contrairement aux réquisitions de l’avocat général Bakayoko Ousmane selon lesquelles Koné Cheick Oumar n’avait effectué aucun retrait dans le montant litigieux pour demander qu’ il soit renvoyé des fins de poursuite des délits de complicité d’ abus de confiance et de blanchiment de capitaux retenus par le tribunal contre lui.

« Le probable accord entre le parquet général et cette banque est d’entretenir le flou  pour laver l’image de Koné Cheick Oumar afin de maintenir cette affaire dans un dilatoire indéfini en exemptant ladite banque du paiement desdits fonds par des ruses et subterfuges juridiques. C’est ce qui justifie la réquisition de Bakoyoko Ousmane selon laquelle les victimes devaient aller faire prévaloir leur droit devant le tribunal civil ce, en dépit de leur constitution de partie civile dans cette procédure pénale », fait remarquer le conférencier.

« Vu ce qui précède, Koné Cheick Oumar ne peut pas valablement être renvoyé des fins de poursuite des faits de complicité d’abus de confiance et de blanchiment de capitaux », coupe court M. Botty Julien.

Kpan Charles

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