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Crise au sein du Synappci/ Guillaume Gbato et des membres de son bureau exécutif devant la justice


Les parties invitées lundi 30 mars 2015, pour le verdict  

CONGRESSISTES

Une vue de quelques congressistes ayant effectué le déplacement (Ph:Dr)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La crise au sein du bureau du Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci), s’est retrouvée devant le tribunal de première instance à Abidjan-Plateau, vendredi 27 mars 2015. L’affaire est encore en cours, et a été mise en délibérée pour lundi 30 mars 2015.

Depuis la démission du Trésorier général, Dago Wakoubo Samuel (Sam Wakouboué) du Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci) le 5 février 2015, cette organisation syndicale des journalistes connaît une crise. « Je prends cette décision avec la conscience libre de tous remords. Je crois avoir accompli ma mission avec qualité et dévouement pour le bien-être syndical et l’ensemble des journalistes de Côte d’Ivoire que j’étais venu servir. » Telle est la substance du courrier de Dago Wakoubo Samuel (Sam Wakouboué) qui finira par ouvrir une brèche à la crise latente.

Un collectif de cinq membres du Bureau exécutif national, à savoir : le premier Secrétaire général, Armand Komé Bohui, le Secrétaire national à la formation, Bouaffo Kouadio Gustave, le Secrétaire national chargé des affaires socioculturelles, Kra Bernard, le Secrétaire national chargé de la solidarité, Patricia Ziaé et le Secrétaire national adjoint chargé de l’organisation, Jean Baptiste-Essis ont saisi le tribunal d’une assignation d’heure en heure.

Il s’agit du le Secrétaire général, Guillaume Tonga Gbato et le Trésorier démissionnaire Dago Wakoubo Samuel leur reprochant, selon le Secrétaire national à la formation, Bouaffo Kouadio Gustave « une malversation lourde« . « Nous n’avons pas de problèmes de personnes avec qui que ce soit, mais nous souhaitons la manifestation de la vérité, » soutient le Secrétaire national à la formation. Qui reconnaît que le congrès devrait se tenir, mais « les faits sont de nature à être élucidés avant d’aller à ce congrès. »

A l’en croire, cette action judiciaire est arrivée « parce que le Secrétaire général n’a pas prêté une oreille attentive aux démarches du collectif afin de régler l’affaire à l’amiable. »

Pour mettre un terme à tout cela, le Bureau exécutif national du Synappci, dirigé par le Secrétaire général Guillaume Gbato, a convoqué le 6ème congrès jeudi 26 mars 2015, à l’espace Cerao (Deux-plateaux), pour la double cérémonie d’ouverture du congrès de ce syndicat et de l’assemblée ordinaire constitutive de l’intersyndicale.

Sur la question, le Secrétaire national chargé de l’administration et des affaires juridiques, Abou Adam’s estime que seul « le congrès est la voie légale au Synappci pour débattre des affaires du syndicat« . « Ce congrès allait mettre fin aux campagnes d’intoxication, de dénigrement et de diabolisation du Synappci et de son Secrétaire général, Guillaume Gbato entreprises depuis quelques mois dans les médias, » souligne-t-il.

En effet, suite à la décision de justice ordonnant la suspension du 6ème congrès ordinaire du Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci), couplé avec l’Assemblé générale constitutive de l’intersyndicale, prévue du 26 au 28 mars 2015, le Secrétaire général du Bureau exécutif national (Ben), 3 membres du conseil syndical, le trésorier général démissionnaire, Sam Wakouboué, quatre des cinq membres du collectif du Ben, entrés en dissidence depuis le mois de février 2015, ont été entendus vendredi 27 mars 2015, aux environs de 10 heures par le juge des référés Koné Bernard, Vice-président du Tribunal de Première Instance d’Abidjan.

Au terme des auditions, l’affaire a été mise en délibéré. Les parties ont été invitées lundi 30 mars 2015, pour le verdict.

Serges Mignon

 

 

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