Côte d’Ivoire/Enlèvement d’enfants, « broutage », phénomène de « microbes »…Ces sales affaires qui plombent la république


Les enfants doivent faire l'objet de beaucoup d'attention de la part des parents et des autorités.

Les enfants doivent faire l’objet de beaucoup d’attention de la part des parents et des autorités.

Vols d’enfants, broutage, aggression par des ‘’microbes’’, etc. C’est la triste  réalité  que les populations ivoiriennes vivent ces derniers temps. Il ne se passe, en effet, pas un seul jour sans que des découvertes macabres ne se fassent. Mettant ainsi à mal les actions de développement entrepris par le Président Ouattara.

La  Côte d’Ivoire a  renoué avec la violence. Qui, il faut l’écrire, a atteint le summum. Du phénomène de « broutage » hier, les populations assistent impuissantes au vent  dévastateur  d’un autre type de malfaiteurs  qui  opèrent avec des armes blanches ou des armes à feu. Ainsi qu’au retour des « voleurs » d’enfants.

En effet, Le phénomène d’enlèvement d’enfants a pris une allure inquiétante. Selon des informations en notre possession, les ravisseurs opéreraient  sous les ordres de commanditaires politiques qui se prépareraient pour les élections générales de 2015.

Le cas de l’enfant égorgé dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 décembre 2014 a suscité l’émoi et la colère des habitants du quartier Koweït dans la commune de Yopougon.

Même si l’assassin a été remis à la gendarmerie des Toits-rouges, les populations continuent de le réclamer. D’autant que selon elles, cet assassin ne mérite pas la prison. Mais plutôt le même sort qu’il a fait subir au môme.

Dans la foulée, des révélations  sur les activités macabres faisant état de la complicité de personnalités politiques nous sont  parvenues. Selon une source bien introduite, « ces assassins agissent en complicité avec des personnalités de haut rang. Une fois dans les geôles, il suffit d’un seul petit coup de fil pour qu’ils soient libérés par leurs commanditaires. Nous comprenons pourquoi certains parents de victimes choisissent souvent de se faire eux-mêmes justice

A la vue des multiples cas d’atrocités, la question qui  mérite d’être posée est de savoir si la Côte d’Ivoire veut renouer avec la vague de violence qui la caractérisait il y a peu. Ce triste tableau n’honore point le pays qui amorce petit- à- petit son développement mis en mal par dix années de crise.

Opportune Bath

 

 

 

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