Côte d’Ivoire/De nombreuses victimes, après le passage des mutins à Adjamé


Abidjan 08-01-2017 (lepointsur.com) Décidément, les voleurs ne manquent  pas une seule occasion pour agresser d’honnêtes citoyens. En effet, la folle journée du samedi 07 janvier, aura permis à ces individus de mauvaise moralité de se faire de l’argent, en s’attaquant aux populations.

Si des personnes  ont pu échapper à l’embuscade tendue par cette bande armée de voleurs du quartier ‘’Abrass’’, un sous-quartier de la commune d’Adjamé, ce n’est malheureusement pas le cas de certains commerçants telle dame Zéinabou qui a été dépouillée de son argent et de son téléphone portable.

Selon ses explications, dans la débandade, elle s’est retrouvée nez -à -nez avec un groupe de jeunes qui l’ont menacé avec un couteau, avant de la dépouiller.

Contrairement à cette victime, Drissa, agent de sécurité d’un commerce à Adjamé, a eu plus de chance. « J’ai échappé au pillage du magasin dont, j’ai en charge la sécurité. Des petits voyous  étaient postés aux alentours du magasin et attendaient la moindre occasion pour agir.. Dieu merci, nous avons  tout verrouillé et j’y ai passé la nuit», soutient-il avec un sourire narquois.

Avant d’indiquer que le mode opératoire de ces bandits est de profiter de la panique des clients et des commerçants pour les voler.

 « Lorsque  qu’ils crient c’est gâté, et que les gens courent dans tous les sens, ils font semblant de courir avec eux. Mais en réalité, ils vous entraînent dans leur filet  pour vous voler  par la suite», explique Drissa.

En tout état de cause, le mouvement d’humeur des militaires aura occasionné d’énormes pertes financières avec la fermeture des commerces et autres établissements.

En rappel, à l’origine de cette mutinerie, les primes de l’Economie community of West African States Cease-fire Monitoring Group (Ecomog), ou Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cedeao)  et l’amélioration des conditions de vie des militaires.

Débuté vendredi 06 janvier 2017 à Bouaké, et dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire, ce mouvement  s’était  généralisé le samedi 07 janvier dans plusieurs autres villes, notamment  à Abidjan, la capitale  économique de la Côte d’Ivoire. Provoquant une véritable psychose au sein des populations.

Opportune Bath

 

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