CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 1er août 2016) Les nombreux usagers des transports interurbains ont vite déchanté dans la journée du lundi 1^er août 2016 dans le district d’Abidjan. L’annonce du Haut Conseil des Transports qui avait précédé cette date, l’indiquant comme la mise en application  de la baisse des différents coûts de transports n’a pas été respectée par les chauffeurs de taxis communaux et les mini bus communément appelés gbakas.

Alors que ces usagers s’attendaient à l’application effective des nouveaux tarifs, ils ont été surpris de constater que ce sont les anciens tarifs qui sont toujours appliqués. Une situation que les chauffeurs justifient par le manque d’informations émanant de leur hiérarchie. Et pourtant, l’annonce du Haut Conseil des Transports avait valeur d’information, d’autant qu’elle a été publiée à la fois dans  les médias publics et privés.

A la vérité, cette mesure  rappelle malheureusement,  plusieurs autres qui avaient été prises et qui sont restées sans suite. Il s’agit entre autres de l’interdiction de fumer dans les lieux publics après  l’effet de mode, est restée sans suite. Quant aux sachets plastiques dont l’utilisation et la commercialisation avaient été interdites, ils  continuent d’inonder les marchés, les rues et les différents caniveaux.

 Concernant la vente ambulante du pain boulanger, malheureusement, la mesure qui l’autorisait n’empêche aucunement les nombreuses femmes qui font la queue devant les boulangeries. La question qui revient donc est de savoir à quoi servent ces différentes mesures qui ne sont  pas être appliquées ?

Idrissa Konaté

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